"Je n'aurais pas pu rêver d'un meilleur meneur de jeu. Il rend mon travail si facile... Je n'ai qu'à trouver le moyen d'être en position ouverte et à me préparer à dégainer. John est comme ça, il pensera d'abord à faire une passe et veut absolument que ses coéquipiers aient la belle. C'est pour cette raison que nous sommes une bonne équipe", a expliqué Beal à Basketball Insiders.[superquote pos="g"]John Wall : "Avec Andre Miller, on a développé une relation géniale".[/superquote]Pendant plusieurs saisons, Wall a pu bénéficier des conseils d'un ancien grand meneur en la personne de Sam Cassell. Si celui-ci a rejoint Doc Rivers chez les Clippers, un autre vieux de la vieille toujours en activité sert de modèle et d'inspiration à l'ex-Wildcat de Kentucky : Andre Miller. S'ils ne passent pas leur temps à parler tactique, le simple contact d'un joueur aussi académique et solide que Miller fait visiblement le plus grand bien à l'intéressé.
"Avec Andre, nous avons développé une relation géniale, une belle amitié. Cela m'aide beaucoup de le voir jouer, parce qu'il arrive à changer de vitesse, à ne pas faire constamment des passes risquées et à toujours savoir quand il faut chercher un joueur ouvert. C'est un plaisir de l'avoir comme back-up. Lorsqu'il joue bien, je demande au coach de lui donner plus de minutes. Ca ne me dérange pas de rester un peu plus longtemps sur le banc", raconte Wall.Garçon assez fermé à l'image de son ami DeMarcus Cousins, John Wall a pris sur lui pour incarner du mieux possible une franchise qui se rêve en Finales NBA dans les trois ans. Plus souriant et accessible, il n'en reste pas moins émotif. Alors qu'il avait eu du mal à retenir ses larmes lors de la conférence de presse pour annoncer la prolongation de son contrat à l'été 2013, il a cette fois complètement craqué au micro d'un journaliste après une rencontre. Il avait en effet appris il y a peu le décès d'une petite fille malade dont il était devenu proche. Une histoire qui n'est pas sans rappeler celle du rookie Adreian Payne et de la petite Lacey. Meilleur passeur de la ligue au coude à coude avec Rajon Rondo et Chris Paul, Wall est bien plus à l'aise à la création cette saison avec des choix plus justes et plus patients, lui qui était souvent tenté d'utiliser sa vitesse foudroyante en priorité pour déstabiliser l'opposition. Au fil des semaines, le #2 de DC a compris quelles étaient les positions préférées de ses coéquipiers et s'est concentré sur le développement d'une alchimie collective sous la coupe de Randy Wittman. Cette saison, sans être encore à leur maximum, les Wizards proposent un jeu varié mais presque toujours axé sur l'efficacité et le partage du ballon. Ce qui n'empêche pas John Wall de faire fréquemment son apparition dans le top 10 du matin grâce à des caviars ou des actions en solo. Il n'a d'ailleurs pas perdu son goût pour la finition à 360° comme il l'a prouvé lors des deux dernières rencontres contre les Knicks et les Celtics (voir plus bas). Défensivement, Wall est aussi en progrès. Avec 2.2 interceptions par match, il pointe ainsi au 2e rang de la ligue dans ce secteur, derrière Corey Brewer mais devant Stephen Curry et Chris Paul. Sauf que les statistiques n'intéressent pas tellement le franchise player de Washington. Durant l'intersaison, John Wall avait fait doucement sourire en avançant avec assurance qu'il se voyait potentiellement comme le meilleur meneur de toute la NBA grâce à ce qu'il se pensait capable d'accomplir. Aujourd'hui, il passe nettement moins pour un illuminé... [youtube hd="0"]https://www.youtube.com/watch?v=004t9juTOe4[/youtube] [youtube hd="0"]https://www.youtube.com/watch?v=004t9juTOe4[/youtube]