"Eric Bledsoe m'a dit que je ne scorerai jamais 40 points dans ce match, donc j'ai dû lui prouver le contraire", racontait-il après coup.Même morgue lorsqu'on lui a demandé qui était, à son avis, le meilleur joueur qu'ait eu à coacher John Calipari.
"Moi. Je suis un compétiteur, je suis obligé de répondre comme ça."Même si Derrick Rose pourrait avoir deux trois chose à répondre à cela, ce tempérament pourrait être intéressant s'il parvient à le rendre contagieux et à booster la confiance et l'ambition de ses troupes. Avec un effectif jeune mais talentueux, les Wiz sont l'une des équipes les plus intrigantes de la Conférence Est et ils ne cachent pas qu'ils ambitionnent désormais de faire les playoffs. A l'origine de cette soif de vaincre, la blessure qui a privé John Wall de parquets durant de longs mois. Il avoue d'ailleurs que c'était une réelle torture pour lui de ne pas jouer et qu'il a fallu à plusieurs reprises que sa mère le convainque de ne pas reprendre trop tôt.
"C'était dur. Il y a des fois où j'avais vraiment mal mais où je me disais qu'il fallait que je joue. Être assis là, voyager avec l'équipe et avoir une veste sur le dos à chaque fois que mes pieds foulaient le parquet, ce n'était vraiment pas drôle. C'est dur, mais je pense que je me suis renforcé mentalement et physiquement."C'est tout ce qu'espèrent les fans des Wizards et même s'il sait également que beaucoup de gens doutent encore de sa capacité à porter une franchise, John Wall se dit prêt à relever ce défi.
"Tout le monde parle, mais tant que tu es entouré des bonnes personnes pour te pousser et te motiver, tu as ce qu'il te faut. Je me sers de tout ça comme d'une source d'inspiration pour me préparer. Quand je suis revenu en fin de saison dernière, j'ai enchaîné de très bons matches et je veux conserver cet élan pour attaquer le prochain exercice."