"Je ne voulais pas rester avec autant d'intérieurs à Denver. Le manager m'a dit que c'était bien ce que j'avais fait, que personne ne s'attendait à ce que ça se passe aussi bien, mais que l'équipe avait été construite d'une certaine façon. [...] Le Thunder joue pour gagner. Je ne dis pas que Denver ne joue pas pour gagner, mais ce n'est pas toujours évident quand tu sais que tu ne vas pas faire les playoffs. Je suis content d'aller à OKC parce qu'il y a des forts joueurs, qui jouent pour aller le plus haut possible".[superquote pos="d"]"Beaucoup à apprendre de Westbrook"[/superquote]L'absence de Kevin Durant, parti à Golden State, n'a pas paru l'émouvoir plus que cela, notamment parce que le nouveau maître des lieux lui inspire suffisamment de confiance.
"Même sans Kevin Durant, il reste une équipe. L'an dernier, il avait été blessé assez longtemps, et je crois que l'équipe avait bien tenu la route. J'espère qu'on fera pareil. Maintenant, je suis content de jouer avec Westbrook et j'espère qu'il va nous aider à jouer le mieux possible. Il y a beaucoup de choses à apprendre de lui, comme il y a beaucoup à apprendre d'un joueur comme Tony Parker.[superquote pos="g"]"Collet n'est pas là pour faire plaisir aux joueurs".[/superquote]Lauvergne n'a toutefois pas éludé les questions sur l'équipe de France et sur les propos de Parker et Fournier qui ont suscité beaucoup de réactions. L'ancien capitaine du Partizan Belgrade n'a pas forcément apprécié les sorties de ses camarades. On sent même qu'il est plutôt du côté de Vincent Collet, assez critiqué, au même titre que la Fédération, pour ses choix d'hommes et la méthode employée.
"Ce genre d'histoires, ça ne me plaît pas, en fait. [...] Ce n'est pas le rôle des joueurs de parler de choses comme ça, sauf s'il y a quelque chose de très grave. [...] Les joueurs peuvent s'exprimer, mais je ne vois pas ce que cela a à voir avec Vincent Collet. II n'est pas là pour leur faire plaisir aux joueurs : il fait ses choix. On peut toujours se demander, après, si c'étaient les bons ou pas. J'ai tendance à penser que les joueurs se donnent parfois un peu trop d'importance. Il leur faudrait se concentrer d'abord sur leurs performances individuelles plutôt que de penser que c'est la faute du coach..."Un discours qui plaira probablement plus au DTN Patrick Beesley et au sélectionneur que celui d'Evan Fournier, même si les portes de l'équipe de France ne sont pas fermées pour lui. Joffrey Lauvergne, à l'exception d'une sortie médiatique remarquée au moment de son départ de Chalon il y a 5 ans, n'a jamais été du genre à se répandre dans les médias. Ces quelques mots sur les Bleus et son soutien apporté à Vincent Collet prouvent en tout cas qu'il entend être l'un des cadres du groupe tricolore à l'avenir.