« Il joue dur, il est technique et il peut shooter. En fait, il peut tout faire », remarque Doc Rivers, coach sans solution devant la domination du Camerounais cette nuit.
C’est déjà le sixième match à plus de 30 points et 10 rebonds pour Joel Embiid depuis le coup d’envoi de la saison. Si les Sixers surnagent – cinq victoires en neuf rencontres – c’est d’abord grâce à lui. Parce qu’il est clairement en passe de franchir un cap sous nos yeux. Quelque part, son évolution est purement logique. Les joueurs NBA se révèlent traditionnellement au cours de leur troisième année dans la ligue. Embiid a été drafté en 2014 (troisième choix) mais il a connu deux saisons blanches avant de faire ses grands débuts. Il est devenu un All-Star l’an passé. Il prend désormais une nouvelle dimension. Il est déjà en pleine confiance. En pleine possession de ses moyens physiquement après avoir été gêné par des pépins à répétition. Il comprend mieux le jeu, aussi. Ce qui lui permet de prendre le dessus sur ses adversaires de plein de façon différente. Que ce soit avec sa lecture de ce qui se passe sur le terrain (ses feintes enrhument fréquemment ses vis-à-vis), sa maîtrise de son corps quand il finit près du cercle, sa mobilité, sa taille, son aisance en dribble ou encore son shoot. Il est un cocktail rarement vu en NBA. Et il exploite de mieux en mieux ce panel d’atouts. Joel Embiid pointe désormais à 28 points et 12 rebonds par match. Il est lancé sur les pas d’une saison formidable.Joel Embiid monte sévèrement en puissance
Dominant depuis le début de la saison, Joel Embiid est peu à peu en train de prendre une nouvelle dimension en NBA.
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