Quand il est arrivé à la NBA Academy de Saly (Sénégal), il y a eu comme un frémissement dans la salle. Car Joel Embiid ne passe pas inaperçu. Le natif de Yaoundé, au Cameroun, est l'un des NBAers présents pour la 17e édition du Basketball without Borders (du 28 au 31 juillet). Il y a huit ans, il faisait partie des participants à ce camp. Depuis, Joel Embiid a fait un sacré bout de chemin, et fait désormais partie des basketteurs-phares de la ligue. De quoi susciter quelques vocations...
On t'avait vu pleurer après l'élimination des Sixers en 1/2 finale de conférence, que signifiait cette réaction ? C'était l'émotion. Je pensais que l'on avait une très bonne opportunité de gagner le titre cette année. On n'a pas pu atteindre notre objectif. C'est pour ça que j'ai pleuré.
On te sait très proche de Pascal Siakam, quelle a été ta réaction quand tu l'as vu devenir champion ? J'étais très content de le voir remporter le titre. J'aurais aimé être le premier Camerounais à remporter le titre. Mais je suis vraiment content pour lui. A chaque match, je lui envoyais un message pour continuer à l'encourager. C'est énorme ce qu'il a fait.
Jimmy Butler a quitté les Sixers pour Miami, quel peut être l'impact sur la franchise ? Il y a beaucoup de choses qui ont changé cet été. Jimmy a fait beaucoup de choses pour nous, mais c'est une nouvelle saison. On a beaucoup de nouveaux joueurs, et c'est sur ça que je suis concentré. Il faut commencer à s'entraîner, travailler avec les autres.
Tu es présent au Sénégal dans le cadre du Basketball without Borders, quel message as-tu pour les jeunes participants ? Il faut continuer à travailler. Le travail paye. Tout est possible. J'étais dans leur position il y a quelques années en 2011. C'est grâce à cette opportunité que je suis où je suis, et que je suis qui je suis. Je suis aussi là pour les encourager, leur montrer qu'il faut continuer à travailler.
On voit de plus en plus de joueurs africains en NBA, qu'est ce que cela t'inspire ? Ça veut dire beaucoup parce que la NBA a toujours été considérée comme un championnat pour les Américains. Il y aura d'autres joueurs africains à venir en NBA. C'est quelque chose qui fait plaisir. C'est à nous, joueurs, d'essayer de continuer à bosser dur pour porter les couleurs de notre pays et de l'Afrique.
Crédit photo : NBA/Getty Images