Joel Embiid, trop fort et trop puissant
Sur cette partie, le natif de Yaoundé a ainsi compilé 50 points, record en carrière, 12 rebonds et 3 contres. Son efficacité a été assez incroyable : 17/23 aux tirs, et 15/17 sur la ligne des lancer-francs. Pour ne rien gâcher, il a réalisé cette prestation en seulement 27 minutes. Une domination impressionnante, avec notamment un troisième quart-temps où il a été intenable (23 points). Dans la raquette du Magic, le #3 pick de la Draft NBA 2014 a représenté un problème impossible à résoudre. Peu importe la défense face à lui, Embiid a toujours trouvé la solution. Il était tout simplement trop fort et trop puissant pour ses adversaires."Mes coéquipiers m'ont simplement trouvé. Et je me suis occupé du reste. Pour être l'un des meilleurs, il faut gagner. Le talent ne fait aucun doute, mais pour être considéré comme l'un des meilleurs, il faut toujours gagner. Vous devez montrer quelque chose. Vous devez gagner des titres, des trophées de MVP, le titre de meilleur défenseur de l'année, ça a toujours été mon objectif", a rappelé Joel Embiid.Dans la course pour le MVP, Embiid a été également proche de marquer l'histoire de la NBA. En effectuant un match à 50 points en 27 minutes et 3 secondes, il se classe juste derrière Klay Thompson (52 en 26:33) pour la partie à 50 points (ou plus) avec le plus petit temps de jeu. « Joel Embiid est le MVP, personne ne joue mieux que lui dans le monde »
Une confiance XXL
Malgré les nombreux débats autour des Sixers (et de Simmons), Embiid ne se pose lui aucune question. Avec une immense confiance en son jeu, le pivot enchaîne avec une facilité assez déconcertante. Alors que Kevin Durant et Stephen Curry avaient pris l'avantage pour le MVP, les cartes ont été redistribuées ces dernières semaines. Comme Nikola Jokic, la star des 76ers marque des points. Et surtout, il parvient à entraîner son équipe dans son sillage. A l'image des propos de Tyrese Maxey, ses coéquipiers ont une confiance aveugle en lui."C'était incroyable à regarder. Je rigolais avec lui avant le match pour savoir qui il allait être ce soir. Shaq, Dirk ? Parce qu'il peut tout faire. Il m'a dit 'Je vais être Joel'. J'ai dit 'OK, tu vas être Joel alors' et c'est ce qu'il a fait", a admiré Maxey.Et cet anecdote a été finalement révélatrice de la mentalité actuelle d'Embiid : il se sent au sommet de son art et capable d'imiter des légendes de ce sport.
"J'ai dit 'moi' parce que parfois, quand je le veux, je suis capable d'être Shaq et quand je le veux, je suis aussi capable d'être Dirk ou Kobe ou MJ ou n'importe quel arrière, vraiment. Je suis capable de prendre le tir en dehors du dribble, au poste ou de manier le ballon. Juste une combinaison de tout offensivement, donc j'étais bien ce soir", a-t-il terminé.Et pas seulement "ce soir". Depuis des mois, Joel Embiid se trouve sur une autre planète. Probablement à son meilleur niveau en carrière. Probablement à son prime. Et il serait dommage pour les Sixers de ne pas tout miser pour lui... La menace du clan Ben Simmons avant la deadline