Au plus fort de sa domination sur la ligue - pendant l'année et demi d'absence de Michael Jordan et la demi-saison qui a suivi son retour - Olajuwon n'a sans doute jamais eu à sa disposition un partenaire avec le profil et le potentiel de Ben Simmons. C'est aussi ça qui laisse croire à une trajectoire encore plus aboutie pour Embiid.Joel Embiid is putting on a SHOW on ESPN!
44 PTS / 14 REB / 7 AST / 7 BLK pic.twitter.com/AdQY8OOstg — NBA (@NBA) 16 novembre 2017
"If you have a friend like Ben..."
La carrière de l'Australien n'en est qu'à ses balbutiements, mais il montre soir après soir qu'il est probablement le rookie le plus polyvalent qu'ait accueilli la NBA depuis LeBron James. Encenser un débutant, aussi impressionnant soit-il, comporte des risques. Néanmoins, si la santé suit, pourquoi s'empêcher de considérer Simmons comme ce qu'il est : un playmaker déjà incroyable, avec une taille qui lui offre des perspectives encore supérieures aux all-around players traditionnels. Face aux Lakers cette nuit, l'Australien s'est comporté comme un parfait lieutenant trop doué pour la fonction. Jamais un shoot en trop - ce serait contre-productif vu ses progrès immenses à faire dans le domaine - rarement des choix forcés ou non maîtrisés. Avec 18 points, 9 passes, 10 rebonds et 5 interceptions, Ben Simmons a établi ce qui sera possiblement pour lui un standard. Personne n'a réussi de quadruple-double en NBA depuis David Robinson en février 1994. Si quelques uns s'en sont approchés depuis - Draymond Green à qui il n'a manqué que 6 points en février dernier notamment - le n°1 de la Draft 2016 peut être celui-là.La connivence sur et en dehors du terrain entre Joel Embiid et Ben Simmons n'est pas feinte. En match, ils se cherchent clairement. Communiquent. Se congratulent. Se recadrent parfois. Les ingrédients nécessaires à une collaboration productive qui permettra à Philadelphie d'exister à nouveau dans le paysage de la NBA. Mouillons-nous un peu : Joel Embiid a le potentiel pour être le meilleur pivot que la terre ait porté. Pas le plus titré (personne n'ira jamais chercher Bill Russell), simplement le meilleur. Ben Simmons, le fantasme de devenir le meneur de jeu le plus complet de l'histoire a sa raison d'être. Le chemin est long et leurs chances sont très faibles. Elles ont au moins le mérite d'exister.Ben Simmons continues where he left off with a slam!@Sixers are off to a fast start on ESPN. pic.twitter.com/QnI8xeDnlf
— NBA (@NBA) 16 novembre 2017