« Je pense que les Bulls-Knicks vont être de bons matches », a expliqué un Jooks tout sourire au Chicago Tribune. « Je suis impatient d’y être. Je pense que c’est la même chose pour tout le monde. Ça va être un match très compétitif avec beaucoup d’émotions mais j’essaie de rester dans le présent et de me concentrer sur ma santé pour être dans la meilleure forme possible. »L'ancien meilleur défenseur de la ligue en a également profité pour clarifier les choses vis-à-vis de son ancienne franchise tout en réaffirmant son attachement à la ville de Chicago.
« Je ne suis en colère après personne », assure-t-il. « Même si les dernières années ont été difficiles, je reste reconnaissant pour l’opportunité que les Bulls m’ont offert. Ils sont comme une famille pour moi. Et même si j’entame un nouveau chapitre de ma carrière à New York, je pense que je serai toujours à la maison à Chicago. Où que j’aille dans cette ville, on me donne toujours de l’amour. Quand je suis à l’aéroport ou quand je croise quelqu’un de Chicago, il n’y aucune animosité et personne ne me dit de choses négative du genre : ‘Pourquoi est-ce que tu nous as quittés’. Ca me touche. Je sais que la free agency est un business mais j’aurai toujours du respect pour cette ville et pour ses habitants. En retour, je reçois de l’amour. Et ça fait du bien. »Un respect mutuel qui l'a poussé à contacter personnellement le Président des Bulls, Jerry Reinsdorf ainsi que Gar Forman et John Paxson pour les informer qu'il ne pouvait pas laisser passer l'occasion de rejoindre le club de sa ville natale.
« Quand Derrick a été transféré, il a été échangé contre un pivot, Robin Lopez », explique la nouvelle recrue new-yorkaise. « Donc je savais que les Knicks allaient avoir besoin d’un pivot. Je me souviens que mon agent m’a dit que cette équipe allait être une option et ça a été le cas. Et je ne pouvais penser à rien d’autre que de jouer à New York. Dans ma tête, j’étais déjà là-bas car c’est ici que je voulais jouer. C’était comme une évidence. C’est ma ville natale. Et puis il y a Derrick, Phil Jackson… Il y a tout. Pour moi, c’est un rêve devenu une réalité. »