« Les gens qui trouvent que c’était dur pour eux que je ne sois pas aux JO, ils s’imaginent que c’était facile pour moi ? J’ai eu de gros coups de blues… »Noah s'explique également sur sur son silence avant son forfait pour les Jeux et sur sa rééducation controversée
« Je suis allé à Los Angeles, après Hawaii, j’ai commencé à faire ma rééducation là-bas. De toute façon, pendant un moment, j’avais la cheville comme un pamplemousse, et il n’y avait pas grand-chose que je pouvais faire, à part des soins, des massages, des choses comme ça. »
« J'avais besoin de temps pour moi tout seul »
« Oui, j’étais à Hawaii, je sortais d’une longue saison, qui nous a vraiment tiré dessus, et on se fait éliminer au premier tour, mon meilleur pote (Derrick Rose) se détruit le genou, je me suis pété la cheville, pour des tas de raisons, je n’étais vraiment pas bien dans ma tête, et j’avais besoin de temps pour moi tout seul [...] Oui, je suis parti à Hawaii, oui, j’avais besoin de passer du temps avec ma famille. Là-bas, j’ai rencontré une naturopathe, j’ai essayé autre chose, de me soigner à ma façon. Elle m’a demandé si on pouvait faire une vidéo, je lui ai dit oui. »Nombreux sont ceux qui ont estimé que les Bulls avaient fait pression sur le pivot français afin qu'il ne participe pas aux Jeux. Faux répond Noah.
« Je n’étais pas prêt, ma cheville n’était pas prête, ça n’était pas possible de jouer aux JO, ça, c’est la réalité. Les Bulls mettent la pression ? [...] Vu les enjeux qu’on représente pour les clubs, qu’il y ait une certaine part de pression, c’est normal. »
« Je ne suis pas le plus talentueux mais je bosse comme un fou »
[caption id="attachment_102583" align="alignright" width="300" caption="Noah en UNE de l'Equipe aujourd'hui."][/caption] Un seul objectif désormais : aller de l'avant et mettre les bouchées doubles en attendant que Derrick Rose soit opérationnel.« Je suis complètement affamé après tout ce qui vient de se passer, j’ai envie de montrer tout ce que je peux donner. Et toutes ces choses qu’on a pu entendre, ça me motive aussi. Parce que les gens qui parlent de moi, ils ne voient pas combien je bosse, que je suis un malade du travail. Moi, on ne m’a rien donné, ce que j’ai, je suis allé le chercher. »Cet été, Noah a bossé avec Kareem Abdul-Jabbar. Plus qu'un simple coach de basket, la légende des Lakers a été un soutien essentiel dans une période difficile.
« Jabbar, c’est un sacré monsieur. [...] Il y a une dimension psychologique dans ce qu’il fait. Sa présence m’a fait du bien. »Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec Joakim Noah dans L'Equipe de ce vendredi.