« C’est quelque chose que j’ai fait toute ma vie. Depuis mes débuts à Porto Rico, je fais ça. Je pense que c’est quelque chose qui aide l’équipe », a-t-il confié au Star Tribune.Et sur les cinq dernières rencontres, il a beaucoup aidé son équipe en inscrivant plus de 10 points à chaque fois pour quatre victoires des Wolves. Mercredi contre Denver, il a signé 17 pts à 6/12 au shoot et 8 passes décisives en 27 minutes. Face aux Nuggets, le Portoricain a fait étalage de toute sa palette offensive, capable de driver pour marquer ou pour servir ses coéquipiers, d’utiliser son tear drop, un arsenal complet pour aller se frotter aux big men dans la raquette.
« Ils étaient fatigués de me voir aller dans la raquette » s’est-il réjouit.La saison dernière il avait raté 22 matches et n’avait fini par trouver son rythme que sur la fin de saison. Mais il ne fuit pas ses responsabilités sur sa mauvaise condition physique.
« La saison dernière j’ai eu beaucoup de malchance avec les blessures. Mais je ne m’étais pas préparé pour la saison. C’était une saison courte, et j’ai vraiment eu des hauts et des bas. J’ai bien fini la saison et j’étais prêt pour démarrer celle-ci », explique-t-il. « J’ai eu quelques complications avec mon pied mais mon corps était bien. Finalement, je suis dans un bon rythme et j’espère continuer ainsi. »Avec le retour prochain de Ricky Rubio, la rotation des Timberwolves sera encore plus dense, mais Barea compte bien continuer à apporter son énergie en sortie de banc en se frottant aux intérieurs adverses. `
« J’aime faire ça, je dois le faire. J’ai pris des coups en NBA et à l’université, de bons coups. Mais jamais rien de vraiment grave ne m’est arrivé. »