Jimmy Butler : Je ne suis pas le « Kobe stopper »

Jimmy Butler ne veut pas de la pression qui pourrait aller avec un surnom tel que le "Kobe stopper".

Jimmy Butler : Je ne suis pas le « Kobe stopper »
A une certaine époque, quand Kobe Bryant était plus jeune, où plusieurs joueurs s’étaient donné comme challenge de devenir des « Kobe stoppers », des défenseurs qui auraient été tellement efficaces sur Kobe qu’ils auraient été capables de l’empêcher de scorer à chaque fois qu’ils l’avaient décidé. Un phénomène qui est vite passé à mesure que ces joueurs disparaissaient du circuit (que devient Ruben Patterson d’ailleurs ?) et que l’arrière des Lakers continuait d’aligner les performances offensives. Jimmy Butler n’a aucune envie de reprendre ce flambeau. Lundi soir, lors du Martin Luther King Day, il a pourtant participé à l’effort collectif des Chicago Bulls pour contenir Kobe Bryant (16 pts seulement à 7/22 aux tirs), mais il ne tenait en aucun cas à tirer la couverture à lui et à s’approprier le surnom de Kobe stopper.
« D’un, ce n’est pas mon surnom et de deux j’ai le sentiment d’avoir réussi à toujours être sur son passage, mais qu’il y avait aussi un de mes coéquipiers avec moi à chaque fois », a-t-il expliqué à ESPN.   « Donc si je me faisais battre, il y avait toujours quelqu’un pour m’aider. Ce n’est pas comme si j’avais vraiment été seul à défendre sur lui. C’était toujours moi et quatre autres gars et c’est ce qui rend notre équipe aussi formidable. On peut toujours compter les uns sur les autres, sur le terrain comme en dehors. »
Comme Luol Deng était absent en raison d’une blessure à la jambe, c’est Jimmy Butler qui a eu la lourde tâche de défendre toute la soirée sur Kobe et il s’en est bien sorti.
« C’est fou de voir ce que doit faire Lou chaque soir, mais je suis heureux de pouvoir aider l’équipe à gagner des matches, quelle que soit la manière. »
Mais au-delà de son humilité, Jimmy Butler n’est pas fou non plus. Il a suffisamment observé Kobe pour savoir qu’il n’y aurait pas de plus grosse erreur pour lui que d’affirmer qu’il peut le tenir en défense. C’est probablement parce qu’il ne veut pas connaître la même carrière que ses prédécesseurs qu’il refuse d’être surnommé le « Kobe stopper »… et on le comprend.