« Ce n’est pas frustrant parce qu’on le fait si souvent. C’est presque comme si c’était attendu, et ce n’est pas positif. On pense tout simplement qu’on est une si bonne équipe, et au final on se prend la réalité en pleine face. Et je suis content parce que c’est ce que ce sport vous fait : à domicile, à l’extérieur, peu importe qui vous jouez, si vous vous jouez tranquille en pensant que vous êtes bons, voilà ce qui vous arrive. Je suis content que ça nous arrive. Et si on règle pas ce problème, j’espère que ça continuera à nous arriver. »Ça faisait plusieurs matches que Jimmy Butler n’avait pas daigné parler à la presse. Ce coup-ci, il s’est fait plaisir.
« Je ne peux pas vous dire dans quelle direction on va. Je ne sais pas quel visage on va montrer quand on joue. »Concrètement, le Heat est très loin du niveau de dureté qui l’a conduit en finale NBA. Au point que leur leader emploie le mot qui fait mal pour résumer la situation :
« On est tout simplement soft. C’est tout. On ne rentre pas dans le lard des adversaires, on a peur du contact. De manière général, on est soft. »Certes, la saison n’a clairement pas été facile pour les troupes de Spoelstra. En début de saison, ils ont été plombés par des absences clés liées au Covid. Et plus récemment, c’est leur récente recrue Victor Oladipo qui s’est à nouveau blessé. Sans qu’on sache pour combien de temps il en a. Malgré tout, Miami devrait faire mieux. Après tout, le Heat, sans Oladipo à ce moment-là, a été capable d’aligner un 15-4 pour rebondir de son mauvais début de saison (7-14). Et Jimmy Butler sait qu’ils devront retrouver ce niveau s’ils veulent espérer quelque chose cette année. Jimmy Butler est discrètement monstrueux et méchamment valuable