"Après une année en Chine où j'ai surmonté des obstacles mentaux liés à mon passé, je savais que j'étais encore un joueur NBA. Toutes les équipes se sont demandées si j'avais encore faim, si j'étais en bonne santé et si j'avais le niveau technique pour la NBA. Ils voulaient me voir jouer en personne. Donc j'ai laissé tomber une saison en Chine pour revenir au pays en G-League. C'est un pari que peu de joueurs expérimentés auraient fait. J'ai toujours su qu'il me fallait en faire plus que les autres pour prouver que j'avais ma place. Pour des raisons que j'ignore, cette opportunité ne s'est jamais matérialisée. J'ai pourtant montré que j'étais meilleur que jamais et que j'étais toujours un joueur NBA. Lorsque l'on rêve grand, on s'expose à de grandes peines de coeur.La NBA choquée par le crime de haine anti-asiatique, Jeremy Lin et d'autres réagissent
J'ai eu la chance d'avoir une carrière en NBA au-delà de mes rêves les plus fous. J'ai aussi eu le luxe de pouvoir consacrer un an à une tentative de retour sans m'inquiéter des factures à payer. Je n'ai pas réussi tout ce que je voulais, mais je n'ai aucun regret. J'ai tout donné et je garde la tête haute. Pour mon avenir, je fais confiance à Dieu. Merci à tous ceux qui m'ont suivi pendant cette aventure. Je vous aime tous".On aurait quand même bien aimé voir Jeremy Lin avoir droit à une nouvelle chance en NBA, notamment chez les New York Knicks avec un Garden plein à craquer et ravi de pouvoir acclamer, même sur quelques minutes, l'un des rares joueurs à l'avoir fait vibrer plus que de raison ces 15 dernières années. Jeremy Lin : après un passage en Chine mouvementé voire hardcore, il rêve toujours de NBA