"Nous avons informé Jeff Taylor qu'il ne participerait à aucune activité liée à l'équipe pendant que la NBA enquête sur sa conduite dans cette affaire. En tant qu'organisation, nous réalisons le côté très sérieux de cette affaire et aiderons la NBA et la justice autant que nous le pourrons. Nous avons parlé à Jeff et ses représentants. Ils comprennent notre position", peut-on lire dans le dit communiqué.La NBA a bien entendu salué l'action de la franchise de Caroline du Nord. On peut néanmoins se poser une question. La rapidité et la clarté des Hornets auraient-elles été les mêmes si l'accusé s'était nommé Al Jefferson ou Lance Stephenson (déjà coupable de violences domestiques assez graves lorsqu'il portait le maillot des Pacers ?). Taylor a beau être apprécié de tous dans le vestiaire, son impact sur le terrain n'est pas celui d'une star de la ligue. Sous le règne de David Stern, les joueurs qui avaient la main leste avec leur compagne n'étaient que très rarement inquiétés au-delà de quelques matches et d'une amende. La volonté d'Adam Silver de surfer sur l'actualité et de frapper fort - on peut s'attendre à des sanctions sévères contre Jeff Taylor - est néanmoins une bonne chose pour créer un exemple et cesser de tolérer des comportements aussi indignes. Si Taylor n'a a priori pas été aussi inhumain que Ray Rice (qui a quand même trimballé le corps de sa femme comme un vulgaire sac de linge sale après lui avoir décroché un uppercut), il risque d'apprendre à ses dépens que rien ne justifie ce genre de gestes.
Jeff Taylor, le Ray Rice de NBA ?
Les Hornets se sont désolidarisés de Jeff Taylor. L'occasion pour la NBA de créer un exemple en frappant fort pour condamner les violences conjugales.
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