« J’aime sa polyvalence. On peut le faire défendre sur DeMar DeRozan, Bradley Beal, John Wall ou Victor Oladipo. J’aime simplement le fait que ça nous permette de switcher sur les écrans du poste un au poste quatre. Puis c’est un mec de plus capable de porter la balle », se justifie Lue, revenu sur le banc cette nuit après plusieurs semaines de convalescence.
Lancé d’entrée en ailier-fort fuyant, Jeff Green n’a pas déçu son entraîneur. Il a inscrit 21 points à 8/10 aux tirs et les Cavaliers ont battu les Washington Wizards (119-115). Il est effectivement suffisamment mobile pour défendre sur des arrières ou des meneurs. Et dans la NBA actuelle, aligner un joueur de son gabarit au poste quatre n’est plus pénalisant. Le déficit physique avec les autres intérieurs est moindre voire inexistant. Il ne se fera pas punir au poste. En revanche, en attaque, il court. Ce qui offre de nouveaux espaces à une équipe de Cleveland décidée à se moderniser et à cavaler.« Je pense que nous avons plus d’espaces avec LeBron et Kevin [Love] qui aime bien jouer en cinq. Nous avons battu Boston avec Jeff en quatre. Toronto avec Jeff en quatre », poursuit Tyronn Lue.
Les Cavaliers ont gagné 8 des 11 matches débutés par Jeff Green. Le vétéran figure aussi dans la plupart des meilleures « lineups » de la franchise cette saison (d’un point de vue statistique). C’est effectivement quand ils jouent vite, avec énormément d’espace pour LeBron James, que les triples finalistes sont à leur maximum. Alors continuer avec cette formule. En tout cas, à l’heure où d’autres équipes pleurent leurs blessés, Cleveland monte en puissance.