« Il veut juste que je sois agressif, que je me fasse respecter et que j’attaque le cercle », a expliqué Green au Boston Herald. « C’est en ce sens qu’il veut que je sois un trou du cul. C’est quelqu’un que j’estime beaucoup donc je prends ses mots et je les utilise car ils aident mon jeu à franchir un nouveau palier. »Et si l'ancien Hoya, de retour aux affaires après une lourde opération cardiaque subie en janvier dernier, accepte de se faire secouer de la sorte, c'est qu'il est aujourd'hui habitué aux coups de gueule de KG, véritable leader du vestiaire de Boston.
« N’importe qui ne peut pas dire ce genre de choses. Mais quand c’est Kevin Garnett c’est différent. Je dois m’y mettre. Je n’ai pas vraiment besoin d’y penser. Il faut que ça fasse partie de mon jeu. Il faut que je sois agressif. Si je le suis, ça donnera des ouvertures à tout monde. »Diminué par une légère entorse à la cheville, Jeff Green n'a disputé que 15 minutes cette nuit contre les Bulls et n'a donc pas vraiment eu l'opportunité de montrer à Garnett qu'il avait compris le message. On se doute que KG ne manquera pas de lui faire une piqûre de rappel dès le prochain match.