Des playmates pour déstabiliser le Jazz avant les Finales ?

Antoine Carr, l'ancien joueur du Jazz, raconte une anecdote assez hilarante sur les tentatives de déstabilisation que subissaient les adversaires des Bulls à l'époque.

Des playmates pour déstabiliser le Jazz avant les Finales ?
Dans l'histoire du sport, il n'est pas rare d'entendre des récits sur des tentatives de déstabilisation originale de la part de l'équipe à domicile pour l'équipe visiteuse. En football, certains joueurs du Paris Saint-Germain jurent que dans les années 2000, en marge d'un OM-PSG, Clara Morgane, alors actrice de films X, est venue autour du vestiaire juste avant le coup d'envoi pour déboussoler les troupes. En NBA, cela existe aussi. Chicago, en particulier, avait cette réputation de proposer des divertissements très particuliers pour les membres de l'équipe adverse. Antoine Carr, l'ancien du Utah Jazz, se rappelle notamment de ce à quoi il avait eu droit à la veille d'une rencontre des Finales 1997. Il l'a raconté à ESPN, lors d'une oral history sur la punchline de Scottie Pippen à Karl Malone.

"Ce que j'aimais bien quand on jouait contre les Bulls, c'était que la ville de Chicago essayait toujours de faire quelque chose pour nous perturber elle aussi.

Par exemple, tu étais dans ta chambre d'hôtel la veille au soir d'un match des Finales NBA et tout d'un coup, une fille de chez Playboy débarquait à ta porte avec un gâteau... Ça m'est arrivé plus d'une fois.

Elle se pointait avec un imper et au moment de te montrer le gâteau, hop, l'imper tombait et c'était 'Bienvenue à Chicago'.  Pour les mecs un peu jeunes, qui ne pensaient qu'à passer la nuit avec une jolie fille, ça pouvait les sortir du match.

Avec moi, ça ne marchait pas. Par contre, le gâteau était bon". 

On ne sait pas si des joueurs ont effectivement cédé à la tentation, mais les Bulls l'ont emporté lors des deux finales consécutives en 1997 et 1998. Avec ou sans playmates comme joker de luxe, Chicago était la meilleure des deux équipes...