« Mec, c’est dur. C’est la même chose chaque année. Nouveaux coaches, nouveaux systèmes, nouveaux coéquipiers, » racontent Jason Thompson au Courier Times.Un coup titulaire, un coup remplaçant, un coup pivot, une autre fois ailier fort, l’ancien joueur de l’université de Rider doit sans cesse s’adapter à un nouveau rôle.
« Je suis utilisé de manière différente chaque saison », explique le joueur de 27 ans.Drafté en douzième position en 2008, Jason Thompson était censé incarner l’avenir des Sacramento Kings, au même titre que Spencer Hawes. Ce dernier évolue désormais aux Philadelphie Sixers et le natif de Camden est le seul rescapé de l’effectif… et du front office. « Le temps passe vite », assure-t-il. Ironie du sort, les dirigeants aimeraient désormais se séparer de lui et de ses quatre années de contrat garanties (il a resigné en 2012 pour 30 millions sur cinq ans).
« Il y a rien que je n’ai pas vu jusqu’ici. Si une équipe veut se débarrasser de vous, une autre équipe vous réclame. C’est bien d’être réclamé. Vous ne pouvez pas tout contrôler. On verra ce qui arrive. »La situation a de quoi être frustrante pour Jason Thompson qui n’a évidemment pas pu développer son potentiel au sein d’une formation autant chamboulée d’une année sur l’autre. Le pire, il voyait ses coéquipiers aller et venir tout en lui racontant ce qui se passe dans les autres franchises, dont certaines sont parfois plus équilibrées.
« C’est dur car en général les meilleures équipes sont celles qui conservent les mêmes joueurs. Ceux qui ont été ensemble dans le même système pendant des années. »Finalement, le mieux pour Jason Thompson serait peut-être d’être transféré dans une franchise un peu plus stable…