« Mec, c’est dur pour moi. C’est comme si la même histoire se répétait chaque saison : nouveau coach, nouveau système et nouveaux coéquipiers », déclarait le natif de Camden l’an passé.JT est la seule touche de stabilité au sein d’une franchise en perpétuel chambardement. Seuls les mauvais résultats peuvent se targuer d’être aussi fidèles à la franchise que le joueur de 28 ans. Chaque année, ses employeurs ont souhaité le transférer, lui et ses 6 millions de dollars grassement offerts par une direction qui a elle aussi tenté de l’expédier ailleurs. Jason Thompson est pourtant toujours là. Chaque année, le front office a recruté un joueur à son poste via la free agency ou la draft. Il y a eu Carl Landry, J.J. Hickson, Patrick Patterson, Thomas Robinson et à nouveau Carl Landry. Pourtant, il est toujours là. Mieux, il est à chaque fois parvenu à récupérer un poste de titulaire qu’il perdait à chaque intersaison. Jason Thompson a disputé 520 matches en sept saisons avec les Kings. C’est plus que n’importe quel autre joueur qui a porté les couleurs de la franchise depuis son implantation à Sacramento. De ce fait, il s’est déjà inscrit dans les livres d’histoire d’une équipe qui cherche à se séparer de lui depuis des années. Bien que mis en concurrence, il a débuté 397 de ses 520 matches NBA. Il a connu la défaite à 359 reprises et n’a jamais goûté aux playoffs. Aujourd’hui, Jason Thompson est encore un membre par défaut du cinq des Kings. Il tourne à 5,6 points et 4,8 rebonds de moyenne en 25 minutes et son profil ne correspond pas au jeu offensif et rapide prôné par George Karl. Encore une fois, on a le sentiment que son avenir – sa carrière n’a jamais eu l’occasion de décoller – s’écrit ailleurs. Et pourtant, le voilà toujours aux Sacramento Kings. For ever ?
Jason Thompson, le mal-aimé devenu « légende » des Kings
Les fans NBA ne se souviendront sans doute pas de Jason Thompson lorsque ce dernier prendra sa retraite. Pourtant, il a déjà marqué l'histoire des Sacramento Kings.
Exprimez-vous