« Pour moi, ça fait partie du jeu », raconte-t-il. « Je viens de voir mon meilleur ami Gary Payton entrer au Hall-of-Fame, donc je sais que j’ai appris aux côtés du meilleur, comment faire du trash-talking et comment énerver un adversaire. »Car pour Jason Terry, c’est bien là le but de cet exercice : faire péter un câble au joueur d’en face et pouvoir en profiter pour essayer de gagner le match.
« Tout ça, c’est pour le fun, parce que ça ne dégénère jamais en bagarre. C’est plus une façon de pouvoir prendre l’ascendant, j’appelle ça l’esprit de compétition. Avec des mecs comme KG ou moi, si tu nous laisses entrer dans ta tête, c’est fini, on n’arrête pas de la soirée. »Du coup, on peut se demander à quel rythme les Nets et les Knicks vont continuer à s’affronter par presse interposée pour meubler l’espace entre chaque affrontement sur le parquet.
« On sait que la saison va être longue, mais on va les jouer quatre fois et ils sont à quelques blocks de chez nous, donc ça va être une rivalité intense. Mais pour des gars comme Kevin (Garnett), Paul (Pierce) ou moi, qui sommes dans la ligue depuis aussi longtemps, il y a une rivalité presque chaque soir. Tu as Chicago, San Antonio, quand je retourne à Dallas et puis Boston. Chaque match va être intense et on a juste hâte de pouvoir relever ce défi. On est prêt. »JR Smith a intérêt à muscler ses punchlines...