"Des groupes de supporters des droits LGBT bruyants afflueront dans la salle. Les injures habituelles du type 'pédé' seront interprétées différemment, même si elles ne sont pas adressées à Collins. Est-ce que tout ça vaut le coup d'être subi pour un joueur de bout du banc ? Absolument. Des opportunités comme celle-ci ne se présentent pas souvent et la NBA est en train d'échouer misérablement à la saisir".
"Pourquoi Jason Kidd, son ancien coéquipier, ne lui a-t-il même pas proposé de participer à un training camp ? Pourquoi Mark Cuban, habituellement un précurseur, ne lui tend-il pas un stylo et un contrat ? Que font les Warriors, une franchise dont le stade est située à 30 km du lieu où Harvey Milk (symbole de la cause gay, NDLR) a été assassiné ? Et les Lakers, qui ont tant besoin de ténacité sur leur banc ? Et Miami, qui pourrait utiliser un cogneur de son acabit ?"Un point de vue intéressant mais minoritaire au sein de la ligue. La décision de Jason Collins était la bonne et il est navrant qu'elle ne puisse être suivie d'effets pour lui. Mais l'imposer à une équipe sans autre motif valable que son orientation sexuelle ne servirait ni l'intéressé, ni le droit à la normalité qu'il défend. Son coming out a sans doute mis un terme à ses espoirs de rejouer en NBA. Mais il s'avèrera peut-être décisif pour d'autres. Espérons-le.