« Paul me demande “Combien des gars pris avant toi sont meilleurs que toi ? Combien d’entre eux aident actuellement leur équipe à gagner ?”. Je lui réponds “Pas beaucoup”, et il me dit de continuer à jouer et à faire mon taf », a-t-il expliqué au Boston Herald. « Il me parle tout le temps de la façon dont ça s’est passé pour lui. »Pour autant, Jared Sullinger ne se laisse pas emporter du « côté obscure de la force ».
« Je regarde ce que font les autres gars mais, honnêtement, certains de ces mecs sont mes amis. Je les soutiens constamment. Il n’y a pas de haine. » « Nous avons eu beaucoup de chance que Jared descende dans la draft jusqu’à nous », estime Rivers. « S’il était allé à la draft l’année d’avant, il aurait été pris en 2ème ou 3ème choix. Au lieu de ça, nous avons pu le récupérer et je pense que c’est aussi une bonne chose pour Jared. Il y a des gars qui chutent chaque année à la draft et ça peut tenir à 1000 raisons différentes. »Malgré la différence de statut et nombre de dollars encaissés, Sullinger ne semble pas regretter sa décision.
« C’est une chance énorme pour moi d’être ici. On peut dire qu’au final ça m’a profité. Mais en même temps, ça m’a fait redescendre sur terre. C’est du genre “Maintenant que tu sais que tu n’es peut-être pas aussi bon que ça, il faut aller au charbon et jouer au basket”. »Sullinger n’est d’ailleurs pas le seul joueur d’impact que Boston a récupéré aussi bas. Rajon Rondo aussi est un ancien numéro 21 de la draft. On dirait que ce chiffre porte bonheur du côté de Boston