« Jared a été formidable », a déclaré le coach des Celtics au Boston Globe après la large victoire de ses joueurs au Barclays Center (93-76). « C’est un joueur intelligent. Quand vous le regardez, vous ne voyez pas un rookie. Vous voyez un 'big fat guy' qui joue au basket. »Souvent utilisé par Doc Rivers dans un registre plus défensif, l'ancien pensionnaire d'Ohio State a cette fois fait la différence en attaque avec une efficacité étonnante (6/7 aux shoots). Pas question pour autant de s'enflammer et de parler de déclic.
« Ce n’est pas parce que j’ai de meilleures statistiques que c’était mon meilleur match. Il y a eu plusieurs matches où j’étais été plus défensif », explique Jared Sullinger avec lucidité. « J’ai joué juste. J’ai joué dur. Je ne me suis pas inquiété de mes stats. Si vous donnez tout pour votre équipe, les choses viennent à vous en retour. Donc j’ai joué du mieux que j’ai pu, j’ai essayé de trouver les shoots ouverts. Voilà ce qui s’est passé. »Les coéquipiers du jeune Jared Sullinger (20 ans) sont surtout impressionnés par le caractère et le sens du jeu dont fait preuve le joueur drafté en 21ème position par les C's en juin dernier.
« Il a un QI basket très élevé. Il commence à comprendre quel est son poste et il tire avantage des opportunités qui viennent à lui », constate Paul Pierce, lui aussi déjà séduit par les prestations du rookie de Boston en qui il voit un nouvel atout en vue du road trip de trois matches qui clôturera l'année civile pour les Celtics. « C’est un joueur physique. Quand il reçoit la balle en-dessous, il utilise très bien son corps. Il réagit très bien aux contacts. Nous allons avoir besoin qu’il continue de jouer de cette manière. J’espère qu’il deviendra plus constant durant ce road trip. »Grâce à sa combativité, Jared Sullinger est en train de gagner le respect du TD Garden alors que les Boston Celtics peinent toujours à trouver les automatismes nécessaires pour enchaîner les bons résultats.
« Jared va chercher ses points grâce à son QI. Je n’ai pas joué une seule fois en fonction de lui ce soir », indique Doc Rivers, lui aussi séduit par la volonté de son joueur. « Il sait simplement où se placer et quels sont les pièges sur le terrain. Son truc c’est de trouver les shoots ouverts. Vous pouvez coacher les joueurs autant que vous voulez, mais il faut sentir les choses. Vous devez savoir où et quand vous placer. Jared ressent bien ce genre de chose grâce à son timing. »Avec humilité, Jared Sullinger ne considère rien comme acquis et va continuer à travailler même s'il savoure d'avoir déjà réalisé une partie de son rêve aux côtés de stars comme Kevin Garnett, Paul Pierce, Jason Terry ou encore Rajon Rondo.
« Mon cadeau, c’est que je suis en train de vivre mon rêve. Mon rêve, c’est de jouer en NBA et je suis en train de le réaliser. C’est le meilleur cadeau que je puisse avoir. »