Tous les anciens joueurs NBA ne sont pas fans de la nouvelle génération d’athlètes. La ligue d’aujourd’hui n’a en effet plus rien à voir avec celle des années 80. Il arrive parfois que ce fossé générationnel suscite de vives critiques des aînés. Et à ce sujet, on peut dire que James Worthy n’y est pas allé de main morte avec la jeunesse.
Triple champion NBA avec les Lakers, MVP des Finales en 1988, sept fois All-Star, Worthy est une véritable légende du basket. Avec Kareem Abdul-Jabbar et Magic Johnson, il est avant tout l’un des visages des Los Angeles Lakers du "Showtime". Amplifiée par son statut de Hall of Famer, sa voix a donc un certain poids auprès des fans de NBA.
Comme la vaste majorité des joueurs de l’époque, James Worthy est passé par la fac avant d’entrer dans la grande ligue. Il y a d’ailleurs remporté le titre NCAA en 1982, avec North Carolina, et a été nommé meilleur joueur du Final Four la même année. Pour lui, cette expérience a fortement contribué au succès des athlètes de sa génération.
"Kareem a passé quatre ans avec John Wooden. Michael Jordan et moi avons passé trois ans avec Dean Smith. Isiah Thomas a passé quelques années avec Bobby Knight. (À cette époque), vous appreniez les fondamentaux. Ce n’est pas tout, vous appreniez à vivre. Vous appreniez à gérer votre argent à l’université et plein d’autres choses", a raconté Worthy dans le Stoney & Jansen Show.
Mais pour la légende des Lakers, le fait de ne passer qu’un an dans le circuit universitaire, voire aucun, a un impact très négatif sur les joueurs actuels. Ainsi, à 61 ans, Worthy pointe du doigt une génération qu’il considère comme décadente.
"Quand ils ne passent pas par là, les gars qui arrivent en NBA ne sont pas fondamentalement solides. Tout ce qu’ils font, c’est s’entraîner à trois points, soulever des poids, se faire des tatouages, tweeter et aller sur les réseaux sociaux. C’est tout", a-t-il assuré.
Il faut espérer qu’il n’y a pas beaucoup de fans de "Big Game James" parmi les joueurs concernés par cette déclaration. Les propos sont crus et violents, mais ils ont le mérite d’être clairs.
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