James Harden et les Philadelphia Sixers, c'est (bientôt) terminé ! A la surprise générale, l'arrière a activé jeudi sa "player option" à 35,6 millions de dollars pour la saison 2023-2024. Mais ce choix n'a pas été réalisé pour rester chez les 76ers.
Au contraire, cette décision doit permettre au joueur de 33 ans de faciliter son départ pour un prétendant au titre NBA. Mais comment la relation entre le natif de Los Angeles et le dirigeant Daryl Morey a-t-elle pu évoluer de cette manière ?
Pendant plusieurs semaines, il se disait que les 76ers voulaient conserver Harden. Malgré les rumeurs incessantes avec les Houston Rockets, le barbu était encore récemment présenté comme la priorité de Philadelphie. Sauf qu'en interne, la réalité était bien différente.
James Harden, les Sixers ne le voulaient pas sur le long terme...
D'après les informations de The Athletic, la relation entre la superstar et les Sixers est totalement rompue. Même si les deux parties travaillent actuellement ensemble pour monter un trade, la gestion de cette Free Agency a créé un véritable fossé.
Ainsi, Harden serait "extrêmement énervé" par la manière dont Philadelphie a abordé sa potentielle FA. Et lors des discussions, il l'a clairement fait comprendre ! Pourtant, TOUS les récents événements semblaient permettre une prolongation entre les deux camps.
Après son effort financier de l'an dernier, l'ex-prodige de l'Oklahoma City Thunder avait toujours l'envie de former un duo avec Joel Embiid. L'arrivée d'un nouveau coach, en l'occurrence Nick Nurse, pour remplacer Doc Rivers représentait aussi un bon signe. Problème, les Sixers n'avaient pas totalement la même vision...
Car de son côté, après un contrat revu à la baisse l'an dernier, Harden s'attendait à une belle récompense. Un gros deal, avec un salaire imposant (sans qu'il soit max), sur plusieurs années. La réalité l'a sérieusement secoué.
Pour éviter de le surpayer, les 76ers voulaient le laisser étudier ses options sur le marché avant de lui faire une offre ! L'objectif ? Lui montrer qu'il n'allait pas recevoir des propositions XXL et le récupérer à un tarif intéressant sur le court terme.
Autant dire que James Harden n'a pas apprécié... Surtout que pendant un long moment, ce dernier a compté sur les Houston Rockets pour faire grimper les enchères. Mais encore une fois, il a été déçu : après l'arrivée du coach Ime Udoka, les plans des Texans ont changé. Plutôt concentré sur Fred VanVleet, Houston a écarté cette piste.
Doc Rivers se lâche : coacher Harden a été dur, Embiid ne rend pas les autres meilleurs
Les Los Angeles Clippers, son choix numéro 1
Agacé par ce contexte et tenu à l'écart des plans de Morey pour l'avenir, Harden a donc décidé de reprendre le contrôle de la situation. En activant son option et en demandant son trade. Bien évidemment, les Sixers n'ont aucune obligation de l'échanger.
Mais pourquoi garder un joueur mécontent ? Les précédents feuilletons aux Rockets et aux Brooklyn Nets ont démontré qu'il pouvait faire "son chieur" pour obtenir un départ. Un temps séduit par la perspective de retrouver Kevin Durant aux Phoenix Suns, l'Américain a oublié cette possibilité après le trade de Bradley Beal.
Et désormais, il veut revenir chez lui : à Los Angeles avec une priorité aux Clippers. Dans les coulisses, il a clairement fait comprendre sa préférence. Encore une fois, les Sixers n'ont aucune obligation d'écouter ses revendications.
Mais pour régler une situation électrique, il s'agit de la solution la plus simple. Surtout que dans le même temps, la franchise californienne a bel et bien un intérêt pour lui. Chez les Clippers, Kawhi Leonard et Paul George ont déjà validé l'idée d'un trio avec Harden.
Bien évidemment, il va falloir s'entendre sur la contrepartie. Même "contraint" de monter un trade, Morey a toujours l'ambition de gagner, dès maintenant, autour d'Embiid. Il va donc réclamer des atouts susceptibles de permettre aux 76ers de rester compétitifs.
En tout cas, de son côté, James Harden se montre confiant pour atterrir aux Clippers. Après tout, dans sa carrière, il a toujours eu gain de cause dans une telle situation. Il voulait quitter les Rockets pour les Nets ? Check. Il voulait quitter les Nets pour les Sixers ? Check. Jamais deux sans trois ?
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