« Je pense qu’il est injustement devenu le visage de ces fautes qui ne sont plus sifflées », remarque son coach, Steve Nash. « Mais certaines d’entre elles sont toujours des fautes. Mais ils [les arbitres] essayent tellement d’être attentifs sur ce point… Je pense que certaines d’entre elles restent des fautes. » « Notamment sur les drives. Ils regardent minutieusement quand l’attaquant va chercher les bras du défenseur. Sauf que souvent, ces gars-là ne sont pas sur leurs appuis, ils le percutent sans être en position défensive. Ce sont des fautes ! »Interrogé sur le sujet, James Harden estime lui aussi qu’il est dans le radar des officiels.
« Oui, c’est sûr. Mais je ne vais pas me plaindre. Je dis juste aux arbitres que s’ils voient une faute, il faut siffler. Des fois, j’ai le sentiment que leurs décisions sont déjà prédéterminées, que je suis déjà stigmatisé avant le début du match. »Il ne se plaint pas mais se pose quand même un peu en victime… Après, Steve Nash a raison sur un point. La NBA voulait surtout que les abus derrière l’arc ne soient plus sanctionnés pour les défenseurs. Parce que ça donnait des actions à quatre points complètement ridicules ou l’attaquant se mettait soudainement en motion de tir au moindre contact avec son vis-à-vis. Sur les drives, ça reste une autre histoire. En tout cas, ça impacte James Harden. Parce que c’est tout le reste de son jeu qui subit quand il va moins sur la ligne. Il se retrouve avec moins de libertés, moins d’espaces. Et du coup, il est moins adroit. Seulement 6 sur 16 aux tirs dimanche soir, avec 8 ballons perdus. Et 18,3 points de moyenne à 38% de réussite après trois matches. Ja Morant, James Harden : Les 5 performances de la nuit en NBA