"Nous avons vu un candidat légitime pour le MVP", admettait Brett Brown, le coach des Sixers, après la rencontre.Harden n'est pas le seul prétendant à la plus haute distinction individuelle. Stephen Curry et Kevin Durant sont d'emblée dans la discussion en raison des succès accumulés par les Golden State Warriors. LeBron James et Kawhi Leonard sont deux noms qui reviennent fréquemment sans gagner trop de "momentum". Russell Westbrook est lui le concurrent le plus sérieux de la superstar des Rockets. Mais le meneur du Thunder n'a pas le même rayonnement que son ex-coéquipier. Cette saison, Harden est le joueur ultime. Il est juste injouable. Les Sixers l'ont poussé à prendre un maximum de tirs hier soir. Ils ont cherché à le couper de ses coéquipiers. Il en a profité pour marquer 51 points.
"Il faut choisir son poison", explique Brown au sujet de la stratégie défensive de son équipe.Certaines équipes préfèrent faire prise-à-deux sur Harden pour le forcer à lâcher la gonfle. Elles s'exposent alors aux rafales de tirs à longue distance des nombreux shooteurs texans. Mais aucun schéma défensif ne semble atteindre le meilleur joueur du moment. Il a planté ses points, et tout en restant efficace (16/28 aux tirs, 6/11 ç trois-points et 13/14 aux lancers-francs), mais il a aussi distribué les offrandes. Il a terminé la rencontre avec 13 passes décisives. C'est généralement vers la fin janvier-début février, à l'approche du All-Star Break, que les favoris pour le MVP se dessine. C'est à cette époque de la saison que Derrick Rose a mis le train en marche en 2011. C'est encore une fois en janvier, lorsqu'il avait réussi un mois exceptionnel, que Kevin Durant s'était mis en route vers le trophée. James Harden est en train de faire de même avec des performances plus spectaculaires les unes que les autres mais aussi un vrai impact sur l'une des quatre meilleures équipes de la ligue.