Les Philadelphia Sixers ont attaqué la saison avec l’ambition de décrocher le titre. Plus qu’une envie, c’est devenu un objectif majeur suite à l’arrivé de James Harden en Pennsylvanie en février dernier. Pour les Toronto Raptors, moins de pression. La franchise canadienne poursuit sa reconstruction – ou plutôt sa transition – depuis son sacre en 2019. Malgré cet écart d’état d’esprit, ce duel du premier tour pourrait être très serré.
Les joueurs de Nick Nurse ont fini la saison en trombe et ils disposent des atouts nécessaires pour inquiéter les principales armadas de la ligue. Ils ont d’ailleurs battu les Sixers lors de leurs deux derniers affrontements. Deux matches au cours desquelles Harden a compilé 8 sur 24 aux tirs dont 1 sur 8 à trois-points avec 9 balles perdues. Alors pourquoi autant de souffrances ?
« Ils sautent partout », remarque le barbu au sujet des Raptors. « Ils jouent vraiment dur, ils ont plein de gars grands, athlétiques et bons défenseurs. En plus, ils se soutiennent. Ils savent se servir de leur taille. Ils courent tout le temps. »
Toronto présente effectivement un profile assez atypique. C’est une équipe sans vraie superstar – même si Pascal Siakam et Fred VanVleet ont les clés – mais avec un paquet de joueurs polyvalents. Comme Siakam, bien sûr, mais aussi OG Anunoby, Scottie Barnes, Precious Achiuwa, etc. Cette équipe peut mettre à mal les meilleurs attaquants adverses.
James Harden assure qu’il n’a pas de pression mais il va devoir assurer. Joel Embiid sera gardé de très près. Les Raptors vont forcer les autres joueurs des Sixers à les battre. L’arrière All-Star aura donc intérêt à se montrer digne de son statut.