James Harden estime que le Thunder doit payer Reggie Jackson

James Harden a tranché : Reggie Jackson mérite de toucher un contrat intéressant financièrement. Une franchise va donc devoir sortir le carnet de chèques... Le Thunder ?

James Harden estime que le Thunder doit payer Reggie Jackson
[caption id="attachment_96212" align="alignleft" width="300"] Coucou, les fans du Thunder.[/caption] Il y a tout juste deux ans, James Harden était dans la situation de Reggie Jackson. Sixième homme de luxe à la recherche d'une place de titulaire, il réclamait un salaire annuel à huit chiffres. Le Thunder a paniqué et l'a envoyé aux Houston Rockets avant même le début de la saison. Le barbu est devenu un All-Star et Oklahoma City a enterré du même coup la chance de bâtir une dynastie NBA. Mais deux ans plus tard, le Thunder est toujours un candidat pour le titre - en présence de Russell Westbrook et Kevin Durant bien entendu - et les dirigeants ont su trouver de bons jeunes joueurs susceptibles d'entourer leurs deux superstars. Reggie Jackson est l'une de ces bonnes pioches. Mais la franchise et le jeune joueur n'ont pas trouvé d'accord avant le début de la saison et le meneur sera donc restricted free agent en juillet prochain. De quoi évoquer des souvenirs douloureux.
"J'étais dans la même situation que Reggie", rappelle James Harden, bourreau du Thunder hier soir. "Il doit obtenir le contrat qu'il mérite et pour lequel il a travaillé toute sa vie. C'est le business."
Les dirigeants du Thunder sont des pinces réticents à l'idée de payer la Luxury Tax. Reggie Jackson est apprécié à Oklahoma City (du moins avant l'échec des négociations) mais la franchise va-t-elle oser miser plus de 10 millions de dollars par saison sur un remplaçant qui a très peu prouvé (du moins avant les blessures de "RW" et "KD") et ainsi hypothéquer ses chances de recruter un joueur d'un standing plus important ? Mais les dirigeants peuvent-ils se permettre de laisser filer Jackson deux ans après avoir "sacrifié" James Harden ? A moins que la franchise soit certaine de pouvoir recruter un joueur d'impact pour compenser son départ, on imagine mal Kevin Durant pardonner à ses employeurs le départ de "son petit frère", deux ans après celui de son meilleur pote.