Désormais, les Rockets sont coachés par Mike D’Antoni et pourraient donner encore plus de sens au nom de la franchise la saison prochaine, tant l’ancien coach des Suns, des Knicks ou des Lakers est connu pour son amour des orgies offensives. Si Houston n’est pas parvenu à attirer Al Horford ou Kent Bazemore à l’ouverture de la Free Agency, Ryan Anderson et Eric Gordon ont quant à eux bien posé leurs valises dans le Texas. C’est d’ailleurs à l’occasion d’une rencontre avec ce dernier, pour l’inciter à signer en compagnie du GM Daryl Morey que James Harden a évoqué ce qui le rapprochait du meneur retraité canadien Steve Nash, que D’Antoni a notamment dirigé à Phoenix et aux Lakers.
"J’ai un peu de Nash en moi. (…) Il transmettait son propre rythme au jeu, c’est ce que j’ai emprunté. Tu ne pouvais jamais le faire se précipiter, ni le contraindre à faire quelque chose qu’il ne souhaitait pas faire, c’est ce qui le séparait des autres meneurs à l’époque, et ce qui l’a amené à être deux fois MVP » avait expliqué Harden.
Les mauvaises langues pointeront également du doigt un autre élément du jeu qui le rapproche de Nash : sa défense (très) aléatoire. Le barbu aura fort à faire en tous cas la saison prochaine à la baguette des Rockets, délestés de Dwight Howard certes, mais sûrement moins véloces et homogènes que les Suns d’alors.
Par Tom LANSARD