Une Woj bomb au petit matin, ce n'est pas classique. En même temps, James Harden n'est pas un joueur banal et la situation l'était encore moins, avec cette demande de trade émise pendant l'intersaison et cette guerre ouverte avec son General Manager Daryl Morey. C'est fait : Harden n'est plus un joueur des Philadelphie Sixers, comme l'a annoncé Adrian Wojnarowski d'ESPN.
Après avoir d'abord annoncé qu'un trade était fait, sans donner de détails, et plus d'une demi-heure de suspense, le pape du scoop a dévoilé la contrepartie du deal envoyant Harden aux Los Angeles Clippers. Marcus Morris, Nicolas Batum, Robert Covington, KJ Martin et plusieurs picks (un 1er tour 2028 non-protégé, deux futurs 2e tours et un échange de picks) sont expédiés aux Philadelphia Sixers. PJ Tucker et Filip Petrusev accompagnent le barbu en Californie. Une troisième équipe, pour le moment inconnue, s'est mêlée à l'opération pour faire fonctionner la transaction.
James Harden : les gagnants et perdants du trade
Nicolas Batum fait le chemin inverse
On va bien évidemment analyser ce trade en détails, dans le CQFR (à retrouver sur toutes nos plateformes) et dans un article sur les gagnants et perdants de l'opération. Mais de prime abord, on peut déjà dire que James Harden est le grand gagnant de ce qui vient de se dérouler. Il est, au final, le seul à avoir obtenu ce qu'il voulait et à atterrir là où il voulait atterrir. Charge à lui de montrer qu'il peut être la pièce qui manquait au puzzle des Clippers ces dernières années pour réellement jouer le titre.
On a aussi une pensée pour Nicolas Batum, contraint de déménager et de changer de situation sportive pour ce qui est normalement sa dernière saison en NBA. On ne sait pas encore s'il sera re-dirigé vers une autre franchise ou si les Sixers comptent sur lui dans leur rotation. Le capitaine de l'équipe de France devrait être fixé assez vite, mais on ne peut que lui souhaiter du temps de jeu et une opportunité intéressante, à moins d'un an des Jeux Olympiques.
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