James Harden a obtenu gain de cause en forçant son transfert vers les Los Angeles Clippers. Mais sa réputation est encore une fois entachée après un énième caprice. Celui de trop pour l'analyste Brian Dameris, ancien membre de l'organigramme des Dallas Mavericks devenu consultant TV pour les matches de la franchise texane.
The last 3 years of James Harden’s career summarized in 2 minutes
COOK HIM. pic.twitter.com/WiH2g0ZLDj
— omo the conqueror (@yungmustard23) November 11, 2023
"Dite au producteur de passer ça dans le vestiaire des Clippers pour que je puisse te parler James. J'espère que tu prends des notes. Tous les soirs je prie pour que quelqu'un croit autant en moi que ce Daryl Morey croyait en toi. Tu voulais un coach en particulier, ils ont fait venir Mike D'Antoni. Tu voulais jouer un style particulier, ils l'ont fait. Tu voulais Dwight Howard, ils l'ont fait venir puis s'en sont débarrassés quand tu en avais marre de lui. Tu voulais Chris Paul, ils l'ont fait venir puis s'en sont débarrassés quand tu en avais marre de lui. Ils ont fait venir ton ancien pote Russell Westbrook.
Tu veux aller à Las Vegas pendant tes jours de repos ? Ils ont fait semblant de ne pas voir. Tu voulais rester sur place après un match pour aller faire la fête ? Ils ont changé le programme de l'équipe. Et ça n'a pas marché. Tu as vu les lumières de New York, tu as voulu là-bas, jouer avec ton ancien pote Kevin Durant. Tu t'es dit que ça allait marcher, le Big 3. Au bout d'un an, tu voulais partir. Tu as réalisé que Daryl Morey croyait en toi, tu as voulu revenir avec lui. Ils ont transféré Ben Simmons pour toi.
T'es allé là-bas, tu as joué avec le MVP. Et qu'est-ce que tu as dit après coup ? "Ils ne m'ont pas donné les commandes." Tu étais le meneur ! Tu étais aux manettes ! Et qu'est-ce que tu as fait quand tu les avais ? Tu as marqué 9 points lors d'un Game 7 contre Boston. Vous avez gâché une avance de 3-2. Tu as cassé avec le mec qui croyait en toi. Tu as vu les lumières de L.A., c'est là que tu as voulu aller ensuite.
James, tu as déjà connu des gars qui disait tout le temps avoir des colocataires pourris ? Des gars qui n'arrêtent jamais de se plaindre de leurs colocataires. Ces gars-là n'ont jamais eu la conscience pour se dire que c'était eux, les mauvais colocataires. Ce sont eux, les problèmes. James, tu es le problème ! Si ça ne marche pas cette année, dans ce système, avec cette équipe, tu vas rentrer chez toi et pointer tout le monde du doigt avant de te chercher une autre équipe. Mais il n'y aura plus personne. Parce que James, tu n'es pas la barbe, tu n'es pas le système, tu es le problème."
Wow. Bon, le trait est forcément grossi et la vérité est sans doute plus nuancée que ça mais sacré débit de punchlines.