Jalen Brunson fait l’antithèse de Giannis sur l’échec

Pour Jalen Brunson, la saison des New York Knicks n’est pas un succès puisque son équipe a été éliminée en demi-finales de Conférence.

Jalen Brunson fait l’antithèse de Giannis sur l’échec

Les New York Knicks sont des guerriers courageux plein de caractère. Mais même le cœur a ses limites. Trop diminués, ils ont fini par s’incliner au second tour des playoffs en perdant l’ultime Game 7 contre les Indiana Pacers (109-130) au Madison Square Garden. C’est évidemment une déception mais la franchise de Manhattan, qui était déjà sorti au même stade l’an dernier, a montré qu’elle pouvait s’affirmer comme une puissance crédible à l’Est. Jalen Brunson a été exceptionnel par moments en playoffs – avant de lui aussi se blesser (deux fois) – et il manquait plusieurs cadres à ses côtés. Il n’est pas satisfait pour autant.

« Non, cette saison n’est pas une réussite », répondait le meneur All-Star. « Est-ce que l’on a gagné un titre ? Est-ce que l’on a été proche de le faire ? Non. Donc non. C’est ma mentalité. (…) On peut dire que j’étais blessé dans le Game 7 mais je jouais mal avant de me blesser. On menait 2-0 et 3-2 durant cette série. »

Perdre contre le sixième de la Conférence peut laisser un goût amer – sans manquer de respect aux Pacers – surtout quand Julius Randle, Mitchell Robinson et Bojan Bogdanovic manquaient à l’appel. Josh Hart a joué malgré des douleurs abdominales et OG Anunoby n’a passé que cinq minutes sur le terrain en raison de sa blessure aux ischios. Brunson a fini par se casser la main et il a quitté ses coéquipiers prématurément.

Son tempérament est admirable. Sa déclaration est l’antithèse de celle de Giannis Antetokounmpo quand il disait qu’il n’y « a pas d’échecs dans le sport. » Les deux propos sont intéressants à leur manière. Ils sont peut-être tous les deux… dans le faux. Pour Milwaukee, c’était évidemment terrible de sortir au premier tour l’an dernier et ça a mené à des conséquences fortes : transfert de Jrue Holiday, renvoi de Mike Budenholzer. Pour New York, Jalen Brunson peut parler de titre mais les Knicks n'ont aujourd’hui pas les armes pour décrocher une bague. Alors encore moins quand plusieurs titulaires sont forfaits.

Ok pour dire qu’ils ont tous les deux tort. Bonne réflexion de giannis mais le deuxième tour c’est le minimum pour les Bucks. Celle de Brunson est moins intéressante, vision binaire, limite cliché.
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