ITW : Edouard Choquet installe son concept Quan sur Marseille

Après avoir écumé les parquets français au plus haut niveau pendant 17 saisons, Edouard Choquet s’engage dans une autre aventure avec Quan Lab et un défi de taille : convaincre Marseille de devenir une ville de basket. BASKETSESSION : Comment est née l’idée du projet Quan Lab, qui est devenu un concept à part entière […]

ITW : Edouard Choquet installe son concept Quan sur Marseille

Après avoir écumé les parquets français au plus haut niveau pendant 17 saisons, Edouard Choquet s’engage dans une autre aventure avec Quan Lab et un défi de taille : convaincre Marseille de devenir une ville de basket.

BASKETSESSION : Comment est née l’idée du projet Quan Lab, qui est devenu un concept à part entière ?

EDOUARD CHOQUET : C’est pour moi la suite logique suite à ma carrière de basketteur. Au départ, le projet Quan est un système d’accompagnement pour les athlètes de haut niveau. Puis j’ai décidé de cibler sur le basketball en organisant des camps d’entraînement, au départ l‘été en offrant quelque chose d’un peu différent. Les camps ont très bien marché, et il y avait une envie chez les jeunes de progresser, et de sortir un peu de ce qu’ils expérimentent en club. Du coup nous avons lancé les Quan Combine, des journées de détection avec un modèle de Draft Combine version française. On sent aujourd’hui chez les jeunes cette envie de progresser et d’aller vers le haut niveau, donc à la base Quan n’est pas une simple offre de location de terrain, mais une proposition d’un concept d’entraînement très axé sur le développement individuel, complément idéal quand on a 2, 3 voire 4 entrainements par semaine essentiellement axés sur le collectif. 

Pour ça, nous avons trouvé un local pour allier ce qu’on pourrait appeler une « académie » avec des sessions la journée pour toutes les catégories de jeunes, et en soirée des locations de terrain en mode loisir, histoire d’associer ces deux manières d’envisager notre sport.

 

Quan

BS : Le choix de se baser sur Marseille est il un défi supplémentaire ?

EC : J’ai fait neuf ans de basket pro dans la région, donc j’ai pu voir le tissu local, avec beaucoup de clubs et une vraie demande à mon sens. Ce qui est évident c’est qu’il n’y avait pas vraiment de réponse à ça, et la structure Mon Club 2.0 avait des terrains qui ont été un peu abandonnés et que nous avons investi. Mais c’est trop facile de se cacher derrière le fait que Marseille ce n’est que le football, c’est une fausse réalité. Pourquoi il y aurait un peu de tout à Paris et pas un peu de tout à Marseille ?

BS : Quand les jeunes te demandent de les coacher, est-ce qu’ils te demandent le handle de Kyrie ou le shoot de Steph ?

EC : Le modèle NBA aujourd’hui est réel et tout le monde s’en inspire. Cela va varier selon les profils, mais la demande de développement de skills personnels est forte. On sent quelques jeunes qui arrivent un peu frustrés de leurs entrainements en club où parfois ils ne shootent que 3 fois. On leur apprend les vrais basiques : mieux tirer, mieux dribbler et mieux passer.

 

 

 

 

Quan

BS : Pour lier tous ces publics, tu organises un tournoi le 29 juin prochain dont Reverse est partenaire :

EC : On a parlé d’entraînement et de pratique loisirs, le côté évènementiel fait aussi partie de l’ADN de notre sport. On a connu les Sprite Basket tour, les Blacktop et compagnie, qui ont bercé notre génération. Le côté fédéral surfe beaucoup sur la vague 3x3 en ce moment, à quelques semaines des Jeux Olympiques encore plus. Mais nous souhaitions organiser un évènement certes privé, mais aussi urbain, qui va regrouper des catégories de jeunes de U15 à U18 dans l’après midi, et des adultes à partir de 18 heures. Les équipes pourront être mixtes pour que tout le monde profite de ce bon moment. Les inscriptions sont ouvertes et il y aura du bon niveau !

Quan
Screenshot

BS :  Le Quan est pour l’instant éphémère, a-t-il invocation à s’installer de manière définitive ?

Aujourd’hui nous avons pu installer ce concept dans les locaux de Mon Club 2.0 dans le 11ème arrondissement du côté de la Valentine. Cela va durer jusqu’à la fin de l’été au mieux jusqu’à la fin septembre, mais nous sommes en recherche active de notre propre local et d’émerger de manière totalement indépendante sur le territoire marseillais. Nous avons hâte de transférer tout ce concept dans un endroit flambant neuf et parfaitement calibré pour notre communauté. 

BS : Voir tous ces gens jouer toute la journée, cela ne te donne pas envie de reprendre un peu le ballon?

EC : Clairement ça me donne envie ! Déjà en entraînant, je prends part aux jeux, et quand je vois le soir la pratique loisir cela me donne envie aussi de reprendre. Je pense qu’il me reste un peu de Basket, et c’est état d’esprit de liberté me tient à cœur.

Quan

Il a bien grandi le petit Jomanix ^^
Belle initiative en tout cas.
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