"Je parle très souvent avec Isiah. Il m'a envoyé un texto après le trade de Rudy Gay pour me dire de tirer parti de l'opportunité qui se présentait à moi. C'est l'un de mes mentors. C'est drôle de se dire qu'il est à l'origine de mon prénom et que c'est un mec que je peux appeler n'importe quand si j'ai besoin de conseils. Depuis que j'ai travaillé avec lui, mon approche est plus mentale que physique. Il m'a été d'une grande aide".Avec 18.8 pts et 5.7 pds de moyenne, l'ancien joueur des Huskies de Washington fait oublier son mètre 75 depuis le début de la saison. Interrogé sur ses ambitions futures, Thomas n'est pas du genre à rester mesuré.
"Je veux devenir le meilleur joueur de petite taille à avoir jamais joué au basket. Plus qu'Allen Iverson (rires) ? Oui, c'est mon but".Sans vouloir le décourager, il sera compliqué pour le meneur de Sacramento d'approcher ne serait-ce qu'un peu l'aura du récent retraité. Plus raisonnable, il a ensuite évoqué une situation qui l'a particulièrement inspiré depuis qu'il est arrivé dans la ligue.
"Tout n'est qu'une question d'opportunités. L'exemple de Jeremy Lin lorsqu'il était à New York est parfait. Il a saisi sa chance et c'est un peu ça que je dois faire. Ne jamais cesser de me battre et travailler dur".Avant-derniers de la Conférence Ouest, les Kings peuvent au moins se targuer d'avoir dans leur roster un petit gars ambitieux et déterminé à prouver tous les jours qu'il n'est pas là par hasard.