"On le cherche dans le quatrième quart temps. Il est le ce type de joueur. Il aime la pression, il aime ces moments-là", confie Jaylen Brown, le rookie des Celtics.
Les Boston Celtics ont besoin d'un deuxième go-to-guy
[caption id="attachment_310143" align="alignleft" width="318"] Personne ne marque plus que lui dans le quatrième QT.[/caption] Les joueurs de Brad Stevens savent vers qui se tourner et ils n'ont pas beaucoup d'autres choix. Thomas est le seul joueur de l'effectif à même de créer du jeu, pour lui ou pour les autres, balle en main sur demi-terrain. Seuls Westbrook et Cousins, autres superstars isolées, ont un Usage Rate (% des possessions jouées par tel ou tel joueur) supérieur au sien dans le quatrième quart temps (43%, soit presque la moitié des possessions jouées par les Celtics pour Thomas). Cette dépendance au scoreur de poche n'est pas nouvelle et elle était déjà pointée du doigt comme l'une des faiblesses potentielles de Boston lors des playoffs l'an dernier. Les Celtics avaient été éliminées en sept manches par les Atlanta Hawks. Mais la montée en puissance du joueur de 27 ans tend pour l'instant à faire taire les détracteurs."Je savais que c'était un bon joueur de basket. Mais il écrit désormais sa propre légende. Il est l'un des meilleurs joueurs de la ligue. Un All-Star, un candidat au MVP", poursuit Brown.Isaiah Thomas est une machine à faire gagner son équipe. Il pointe à 49% aux tirs et 47% à trois-points quand l'écart est inférieur à cinq points dans les cinq dernières minutes de jeu. Seul Westbrook marque à peine plus de points que lui dans ces situations (5,8 contre 5,2) mais, contrairement aux Celtics, le Thunder nettement moins souvent avec la victoire. En 30 rencontres serrées - comprendre ici les paramètres citées ci-dessus - Boston l'a emporté à 21 reprises, essentiellement grâce à Isaiah Thomas. Dans l'idée, les C's ont sans doute besoin d'un autre joueur capable de se créer son propre tir et c'est pour ça que Danny Ainge reste à l'affût, prêt à swaper ses nombreux assets pour une star. Mais, en attendant, les verts et blancs continueront de se reposer sur les petites mais très solides épaules de leur joueur le plus décisif.