Communication oblige, Isaiah Thomas avait assuré avant la deadline qu'il se sentait bien aux Cleveland Cavaliers et ne voulait pas être transféré. Il a été expédié aux Los Angeles Lakers quelques heures plus tard. Un crève-cœur ? Pas vraiment. Dès l'annonce du deal, l'agent de l'ancien All-Star avait annoncé que c'était ce qu'il y avait de mieux pour son client. Il avait besoin d'un changement de scénario. IT était resté poli mais il multiplie les petites références peu flatteuses envers son dernier club.
Il a d'abord affirmé dès son premier match avec les Lakers (22 points, 6 passes) qu'il se sentait mieux au point d'avoir « retrouvé ses super pouvoirs ». Isaiah Thomas a, en quelque sorte, expliqué qu'il ne pouvait pas vraiment être lui-même dans l'Ohio. Comme le disait son agent, à Cleveland, « c'est LeBron James qui a la balle ». Et aux Cavaliers, on ne s'entraîne pas. Ou presque pas. C'est de notoriété publique. L'équipe de Tyronn Lue est sans doute celle qui tient le moins de séances. Compliqué dans ces conditions d'intégrer huit nouveaux joueurs comme ce fut le cas l'été dernier. Compliqué aussi pour le meneur de se remettre en état de forme après plusieurs mois sans jouer.
« J'ai eu ma première séance d'entraînement de la saison en arrivant aux Lakers. Je suis heureux et prêt à faire le show à Los Angeles », commentait l'intéressé.
Dans un tout autre registre de provocations, Isaiah Thomas a « liké » une vidéo de Kyrie Irving qui marque sur la tête de James lors du dernier match entre Cleveland et Boston. Certainement pas un hasard à une époque où les joueurs NBA sont conscients qu'ils sont épiés sur les réseaux sociaux. Il n'est d'ailleurs pas le seul à envoyer des piques. Jae Crowder ne cesse de répéter à qui veut l'entendre qu'il reprend plaisir à jouer au basket dans l'Utah. Il était grand temps pour eux de changer d'air.