"Mentalement et émotionnellement, je ne suis pas là. Simplement, je me nourris de ce que les gars me donnent comme confiance. Je ne pourrais pas être là sans eux. Ils croient en moi et être avec eux est ce qui me fait garder la raison et un semblant de normalité dans ces moments difficiles", a expliqué Thomas sur ESPN après la rencontre.Fred Hoiberg, s'il a salué la combativité de Thomas, n'a pas manqué de pointer du doigt un paramètre qui, selon lui, avantage le meneur des Celtics : le fiat que les arbitres ne sanctionnent pas ses porters de balle.
"Quand on vous autorise à interrompre votre dribble sur chaque possession, à mettre votre main sous la balle pendant trois ou quatre pas puis à revenir à la normale, c'est impossible de défendre".Hoiberg ne se plaignait pas lorsque son équipe sortait victorieuse au début de la série... Mercredi, le game 5 devrait permettre à Boston, si la logique est respectée, de prendre l'avantage. Les Bulls ne peuvent plus jouer sur l'effet de surprise et le seul Jimmy Butler (33 points, 9 passes cette nuit) aura du mal à tout faire tout seul.