[superquote pos="d"]"Deux jours avant le début de la compétition, tout le monde pensait que c'était fini pour l'équipe de France"[/superquote]"Je pense qu'on est fatiguées. On a besoin de fraîcheur. L'équipe est très jeune et n'a pas beaucoup d'expérience à ce niveau. C'est comme si on jouait une finale tous les deux jours. Les jeunes joueuses et les moins jeunes, comme moi, souffrent physiquement (...).
Aujourd'hui, on est deuxième de notre poule. C'est la meilleure place à laquelle nous pouvions prétendre, sachant que les Australiennes dominent les débats. Cela n'a pas été facile. Deux jours avant le début de la compétition, tout le monde pensait que c'était fini pour l'équipe de France parce qu'on avait perdu Céline Dumerc. Mais on y est arrivé", explique-t-elle sur le site de la LNB.Si elle fait partie des "moins jeunes", l'intérieure a l'expérience des matches couperets qui vont suivre, elle sait donc que lorsque le format change, l'état d'esprit devra suivre, et il faudra donc se préparer physiquement et mentalement à l'échéance. Quant au futur adversaire, que ce soit le Canada ou l'Espagne, Isabelle Yacoubou voit surtout deux bonnes équipes, qui donneront de toutes façons du fil à retordre aux Braqueuses :
"Le Canada, depuis quelques années, a le même groupe de joueuses. Leur équipe arrive à maturité. Les Canadiennes jouent un très beau basket, dur, qui nous met en difficulté. On a perdu deux fois contre elles cette année en préparation. Les Espagnoles, quant à elles, sont nos meilleures ennemies. Que ce soit l'une ou l'autre, il faudra de toute façon gagner pour continuer à rêver."Rendez-vous mardi 16h pour les joueuses de Valérie Garnier, qui garderont donc un œil au match de ce soir qui opposera le Canada à l'Espagne.