Alex Sarr, deuxième choix de la draft NBA, est l’une des pierres angulaires du projet des Wizards. Avec Bilal Coulibaly, il fait partie d’une jeunesse qui insuffle un nouveau dynamisme à Washington. Mercredi, après la défaite de son équipe contre les Spurs de Victor Wembanyama (139-130), les médias français ont pu l’interroger dans le vestiaire sur son adaptation dans la ligue et son avenir en équipe de France.
Comment se passe ton adaptation en NBA ? Le fait de pouvoir compter sur Bilal Coulibaly t’aide-t-il ?
Alex Sarr : Pour le moment, je pense que je m’acclimate bien. On en est seulement à dix matches pour l’instant, mais c’est intéressant. Je suis toujours en train d’apprendre certaines choses. Mais le fait d’avoir Bilal dans l’équipe m’aide beaucoup. Il était rookie l’année dernière, donc il sait déjà beaucoup de choses et peut m’aider sur différents aspects de la ligue.
Qu’est-ce qui t’a le plus surpris depuis ton arrivée dans la ligue ?
Alex Sarr : C’est la fréquence des matches. Surtout les back-to-back. C’est quelque chose qu’on ne voit nulle part ailleurs et que je découvre encore. C’était une première pour moi.
En tant que spécialiste défensif, qu’est-ce que cela change réellement de défendre en NBA par rapport aux autres ligues où tu as joué jusqu’ici ?
Alex Sarr : Il y a plus d’espace en NBA, donc quand tu défends sur un joueur, tu es en quelque sorte sur une île. La règle des trois secondes change aussi pas mal de choses. Je suis toujours en train d’apprendre. Il faut s’adapter et trouver un équilibre : ne pas rester trop longtemps dans la raquette, mais en même temps ne pas tomber dans le piège de rester trop longtemps en dehors.
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— Washington Wizards (@WashWizardsFRA) November 14, 2024
Échanges-tu beaucoup avec ton frère Olivier, qui est dans la ligue depuis maintenant trois ans, depuis ton arrivée en NBA ? Comment t’a-t-il aidé dans ta préparation pour cette première saison ?
Alex Sarr : Il m’a énormément apporté, avant mon arrivée en NBA et encore aujourd’hui. On débriefe après les matches, il me donne des conseils. J’apprends de son jeu, et lui aussi apprend un peu du mien. C’est une relation où l’on s’efforce de se faire progresser mutuellement.
Boris Diaw, le manager de l’équipe de France, était dans la salle ce soir. As-tu pu discuter avec lui de l’Euro 2025 ? Est-ce un objectif pour toi ?
Alex Sarr : J’aimerais beaucoup jouer en équipe de France, peu importe la compétition. C’est quelque chose de très important pour moi, parce qu’on essaie de construire quelque chose de grand pour les années à venir. Je n’ai pas encore échangé avec Frédérix Fauthoux (le nouveau sélectionneur des Bleus, ndlr), mais j’ai parlé de l’équipe de France avec Boris Diaw.
Une nouvelle génération arrive en équipe de France avec Victor Wembanyama, Bilal Coulibaly et toi, notamment. On imagine que c’est particulièrement motivant.
Alex Sarr : Oui, c’est vraiment excitant. J’ai hâte qu’on se retrouve l’été prochain et tous les étés suivants en sélection. Je pense qu’on peut former une très bonne équipe, et il faut garder à l’esprit qu’il y a encore de jeunes talents qui vont nous rejoindre dans le futur.
Victor Wembanyama a marqué 50 points ce soir, son nouveau record en carrière. Qu’est-ce que ça fait de défendre contre sur lui ?
Alex Sarr : Il est grand, il tire, il mixe bien les pick-and-pop et les pick-and-roll. On ne peut pas défendre seul sur lui, c’est un travail d’équipe. Ce soir, il a été très adroit à trois points. J’ai juste essayé de faire les bonnes actions pour gagner. On y était presque, et j’espère qu’on prendra le prochain match.
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Avec Kyshawn George et Bilal, ça parle français le vestiaire des Wizards !!