Comment les Pacers peuvent-ils rebondir ?

Les Indiana Pacers sont une nouvelle fois tombés face au Miami Heat en finale de Conférence. La franchise doit-elle miser sur la continuité ou changer de direction ?

Comment les Pacers peuvent-ils rebondir ?
Les Indiana Pacers voulaient la première place de la Conférence Est. Ils l’ont eu. Ils voulaient affronter une nouvelle fois le Miami Heat en finale de Conférence après la défaite en sept manches l’an passé. Ils l’ont eu. Mais cela n’a pas suffi. Malgré le recrutement lors de l’intersaison précédente et malgré les stratégies mises en place pour contrer le Heat, les hommes de Frank Vogel ont échoué aux portes des finales NBA pour la deuxième saison consécutive. Une déception, même si Larry Bird, le président, se veut optimiste pour la suite.
« Nous avons une jeune équipe et nous voulons conserver le même groupe et continuer à nous développer. Je sais qu’il est très difficile d’atteindre les finales NBA. On a fait une très bonne saison. »
Jusqu’en février dernier, les Indiana Pacers faisaient encore figure de candidat sérieux au titre NBA. Et puis la franchise a perdu les pédales, parvenant tout de même à terminer à la première place de la putride Conférence Est. Après avoir eu toutes les peines du monde à éliminer Atlanta et Washington, les coéquipiers de Paul George sont tombés face à Miami, en six manches cette fois. Roy Hibbert ne sera sans doute jamais un pivot dominant au poste bas. David West est le patron du vestiaire mais il n’est plus tout jeune (33 ans mais il est toujours ô combien important). George Hill est un défenseur coriace mais son apport en attaque est plus que fluctuant et ce n’est pas un gestionnaire. Lance Stephenson a encore fait des siennes lors des finales de Conférence mais la franchise espère le conserver. Paul George est une superstar et il a encore du temps pour se développer. Si l’on se fie aux statistiques avancées, ce cinq était le meilleur groupe de départ de toute la NBA – ce même en playoffs. Les Indiana Pacers ont donc tout intérêt à miser sur la continuité, du moins en ce qui concerne les titulaires.
« On veut grandir. Mais on veut grandir dans la bonne direction. On a atteint le premier tour en 2011, le deuxième tour en 2012 et on vient de perdre en finale de Conférence pour la deuxième année consécutive. On veut passer à l’étape supérieure », explique Frank Vogel. « Mais nous allons aussi garder un œil sur le marché. »
Selon Yahoo ! Sports, les Indiana Pacers seraient même prêts à monter un échange afin de récupérer un choix au premier tour de la draft. En effet, Larry Bird a envoyé son pick aux Phoenix Suns (en compagnie de Gerald Green et Miles Plumlee…) en l’échange de Luis Scola. Sur le moment, l’échange pouvait paraître génial. L’Argentin n’a jamais eu le niveau et l’impact escompté. Malgré quelques bons matches, il semblait surtout rouillé et pas adapté pour le style des Pacers. Le transfert d’Evan Turner a tourné au fiasco. C.J. Watson est une bonne pioche mais ce n’est pas un meneur créateur. Le banc des Pacers est donc en chantier. La capacité de Larry Bird et ses assistants à améliorer le deuxième groupe de l’équipe déterminera sans doute le succès d’Indiana l’an prochain. Car derrière, les Wizards, les Nets, les Raptors et les Bulls ont de l’ambition…