Vlade Divac
Depuis qu’il est aux commandes de la partie basket chez les Sacramento Kings, Vlade Divac s’inscrit parfaitement dans la « culture » que Vivek « Stauskas ! » Ranadive s’emploie à instaurer. La dernière Draft l’a encore prouvé. Comme Atlanta, Sacto a décidé de faire l’impasse sur le talent de Luka Doncic. Mais les Hawks, eux, avaient une raison. Certes semi-flinguée. Mais il y avait une certaine réflexion derrière leur choix de Trae Young, avec cette volonté de vouloir devenir des mini-Warriors et donc d’avoir un meneur scoreur-shooteur. Les faits ne leur donnent pas raison pour le moment, mais rien ne dit que les pourcentages de Young ne décolleront pas. Et puis, un GM peut se planter, au moins celui des Hawks avait une vision. Pour Vlade Divac, c’est plus compliqué. Déjà, pour avoir galéré à convaincre qu’un joueur européen plein de talents pouvait s’imposer dans la ligue et pour avoir été le président du Partizan, il aurait dû être plus enclin à savoir ce que les performances de Luka Doncic depuis trois ans révélaient de son niveau et de ses capacités à devenir une star en NBA. Surtout, à l’heure d’expliquer pourquoi il a choisi Marvin Bagley plutôt que le diamant slovène, ses propos étaient juste hallucinants :« C'était un pick facile. Le talent a été le facteur décisif au moment de prendre la décision », avait-il expliqué, avant d’ajouter : « Mon équipe est une superteam. Elle est juste jeune. »
On parle souvent des dangers de la drogue, mais les deux paquets de clope quotidiens que Vlade Divac s’enfilait pendant sa carrière ont dû lui brûler quelques neurones. Alors, oui, le noyau de l’équipe est intéressant. Oui, Marvin Bagley III montre des choses intéressantes quand il n’est pas blessé. Et oui, les Sacramento Kings sont pour le moment à une jolie 8ème place à l’Ouest. Mais franchement, une superteam ? Et surtout, ne serait-elle pas encore plus forte avec Doncic ?