Ils nous ont écoeuré en 2017

Voici une sélection de ceux qui ne nous ont pas aidé à passer une bonne année 2017, en NBA ou ailleurs.

Ils nous ont écoeuré en 2017

James Dolan

On savait déjà que James Dolan n'était pas le plus aimable des êtres humains (voir son courrier où il répond à un abonné de longue date en le traitant "d'alcoolique qui rend sans doute ses proches malheureux". On en a eu une nouvelle preuve en 2017, avec deux épisodes pas très glorieux pour lui et la franchise dont il est le propriétaire. D'abord, et avant tout, l'expulsion manu militari de Charles Oakley des travées du Madison Square Garden au beau milieu d'un match. Icône des Knicks dans les années 90, Oakley a toujours été très critique de la gestion de Dolan et a tenté de l'interpeller à cette occasion. Résultat : une scène gênante où le quinqua a quand même monopolisé plusieurs agents de sécurité...
Ensuite, pour son couplet dans un morceau de country - si on peut appeler cette bouillie de la country - que lui a commandé le site Deadspin. Deadspin qui a déjà qualifié Dolan "d'ordure et d'incapable", a offert au patron du groupe MSG l'opportunité de se venger via une chanson. Dolan, leader d'un groupe de country/blues/bouillie auditive, en a profité pour évoquer son quotidien de proprio dans un couplet. C'est poignant et touchant. On aurait presque de l'empathie pour lui. Non, pas du tout, en fait...

"You know I own a basketball team. For most people that would be a dream For a trust fund kid it’s a living hell. Always some asshole telling me to sell Orange and blue, run this zoo"

La traduction en français et sans les rimes.

"Vous savez que je possède une équipe de basket. Pour la plupart des gens, ce serait un rêve. Pour un gamin qui a hérité, c'est un enfer. Il y a toujours un trou du cul qui me dit de vendre les Orange et Bleu. Je gère ce zoo".

Vous aurez noté le petit doigt d'honneur au moment de prononcer "asshole". James Dolan, ce thug...