Davantage qu'un match amical, les Bleues ont eu le droit à un entraînement amélioré face à la Finlande pour leur premier test en préparation (129-50) avant les Jeux Olympiques 2024. Pour l'intérieure de Bologne Iliana Rupert, qui a compilé 11 points et 5 rebonds en 12 minutes, l'important était d'avoir pu mettre en application le travail des trois dernières semaines. Reste à voir s'il y aura un bis repetita lundi face au même adversaire, toujours au Vendespace. On a pu poser quelques questions à la championne WNBA 2022 avec les Las Vegas Aces en marge de la rencontre.
Iliana, jouer un match sérieux jusqu'au bout face à une adversité de ce style n'a pas dû être évident...
Iliana Rupert : C'est un match qui nous tenait à cœur car ça fait maintenant trois semaines qu'on travaille. Nous, on est vraiment dans la mentalité où peu importe l'adversaire, l'important c'est nous. On voulait imposer notre rythme et c'est ce qu'on a fait.
Que retires-tu de ce match ?
On a pu tester certaines choses qu'on avait travaillées à l'entraînement, on en a vu d'autres que l'on pouvait encore approfondir. Mais dans l'ensemble, on a quand même balayé tout ce qu'on avait travaillé pendant ces trois semaines.
Pour un premier amical c'était important que toutes les joueuses puissent avoir des minutes ?
On a joué à 14. Jean-Aimé (Toupane, le sélectionneur) nous avait dit dès le début que ça allait beaucoup tourner, donc il ne fallait pas vraiment lésiner sur les efforts, il allait y avoir des rotations. Ça faisait trois semaines que tout le monde travaillait d'arrache-pied donc c'était bien qu'on soit récompensées.
Ça permet d'entrer encore plus dans cette prépa olympique.
C'est ça. On adore les entraînements, mais c'est quand même les matches qui nous animent. Voir le public qui est présent, qui nous supporte, ça fait plaisir. On entame encore mieux cette préparation.
Quel est l'avantage de jouer le même adversaire de manière aussi rapprochée ?
Ce n'est pas évident car l'adversaire s'adapte, mais nous aussi on va le faire. Ça va être intéressant de voir si on sera capable de reproduire la même prestation et de ne pas refaire les mêmes erreurs.
Il n'y a pas un risque de décompression face à un adversaire comme la Finlande ?
Que ce soit la Finlande ou une autre équipe, c'est d'abord nous. On impose un rythme. Si on met la même intensité, on se rendra les choses faciles peu importe l'adversaire en face. C'est ça l'important.
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