"Nous devrions avoir bien plus de courses vers l'avant... que nous n'en avons eu ce soir. Nous avons joué à l'inverse de ce que nous savons faire. Nous regarder jouer, c'était comme une visite chez le dentiste", a carrément déploré McHale, qui a dû apprécier les 19 points en contre-attaque de son équipe, cette nuit lors du succès face à Dallas (34 pts pour Harden, 13-16 pour Howard).
Le pick-and-roll, secteur déterminant ?
Le sort de Houston cette saison dépendra sûrement de la capacité de McHale à trouver l'équilibre entre jeu de transition (le coach des Rockets aura pour mission de fondre Dwight Howard dans ce jeu rapide) et pick-and-roll, un schéma de jeu apprécié par James Harden et Jeremy Lin, mais pas forcément par D12, en tout cas pas aux Lakers (alors qu'il jouait avec Steve Nash, expert en la matière). Une analyse de l'impact potentiel de Dwight Howard dans le jeu des Rockets. [youtube hd="0"]https://www.basketsession.com/actu/james-harden-brille-derby-texan-123389/[/youtube]"Il ne donnait pas l'impression de réellement vouloir jouer sur pick-and-roll, peut-être parce qu'il jouait là-dessus depuis longtemps à Orlando, et qu'il voulait plus évoluer au poste", soulignait en juillet - donc après le trade d'Howard - Nash au micro de Dave McMenamin, d'ESPN.Dwight Howard, dont le manque de feeling sur pick-and-roll semblait constituer une des clefs de son mal-être à LA (en tout cas, c'est ce qu'il avançait), saura-t-il faire des compromis à Houston ?
"On verra", répond Nash. "Houston joue sur pick-and-roll et cette équipe est truffé de shooteurs. Ils peuvent peut-être créer plus d'espace pour lui (Howard), afin qu'il ait plus d'opportunités à l'intérieur", souligne l'expérimenté meneur des Lakers.L'intéressé a lui déjà indiqué qu'il ne voulait pas "gâcher" l'opportunité qui s'offre à lui dans le Texas.
"Il aime beaucoup jouer sur pick-and-roll et j'aime beaucoup ça aussi, donc j'espère que l'on pourra très bien travailler ensemble", confiait quant à lui Jeremy Lin à l'agence AP, lors d'une visite à Pékin en août dernier.Une vidéo qui analyse le jeu de Dwight Howard sur pick-and-roll. [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=TudjAGeG9Ug[/youtube] Comme l'a prouvé sa moisson au rebond offensif (6 prises) contre Charlotte, Howard devrait quoi qu'il en soit se régaler sous l'arceau aux côtés de shooteurs comme Harden, Parsons ou Lin, capables également de driver, donc d'offrir des dunks ou lay-ups faciles à leur tour de contrôle. Réciproquement, la présence d'Howard dans la raquette devrait offrir de nombreux lancers-francs à ses partenaires dans le money-time. Le n°1 de la draft 2004 est en effet victime d'un nombre incalculables de fautes de la part de ses adversaires (parce qu'il les provoque ou parce que ceux-ci, bien sûr, veulent envoyer le piètre shooteur qu'il est sur la ligne). La saison dernière, en 76 matches, il a tenté 721 LF, soit le 3e total de la ligue derrière... Harden (792) et Kevin Durant (750). Cette nuit, lors du succès des Rockets dans le derby texan, les deux leaders ont d'ailleurs shooté 21 des 51 lancers de leur équipe (5/12 pour Howard, 8/9 pour Harden), et le phénomène risque fort de se répéter tous les soirs de la saison.