Les 47 points de Westbrook (à 15/34 mais 5/18 à 3 points) n'ont pas suffi face à l'effort plus collectif des Texans. James Harden n'a pas été franchement adroit (8/25, 34 points), mais il a eu la chance de pouvoir compter sur un supporting cast plus efficace. Patrick Beverley, encore diabolique en défense pour faire dégoupiller le meneur du Thunder, Lou Williams (22 points) ou encore Nene (14 pts) ont fait bien mieux que Victor Oladipo, la 2e option d'OKC (10 pts à 4/17).
La guéguerre Beverley-Westbrook sera à suivre dans les années qui viennent, en saison régulière comme en playoffs. Les deux hommes se sont encore cherchés pendant tout le match... et après.
"Russell a levé les yeux pendant le match et m'a dit : 'Personne ne peut défendre sur moi, j'ai marqué 40 points. Je lui ai répondu : 'C'est cool, il t'a fallu 34 shoots pour y arriver'. Les hommes et les femmes mentent, pas les chiffres", a lancé Beverley, avant que Westbrook ne lui réponde."Il m'a dit qu'il était dans le premier cinq défensif de la ligue ou un truc comme ça. J'avais déjà marqué 42 points donc je ne sais pas de quelle merde il était en train de rêver..."
Sam Presti et le front office du Thunder vont devoir se pencher sur un moyen de rendre ce groupe moins héliocentrique. Russell Westbrook brille de mille feux, mais un constat s'impose : lorsqu'il n'est pas sur le terrain, c'est l'avanie. Cette nuit, les 6 minutes où le Californien s'est retrouvé sur le banc se sont soldées par un... 27-9.
Les Rockets, eux, vont tranquillement attendre que San Antonio et Memphis se départagent en espérant un game 7 pour fatiguer les organismes des uns et des autres...