« Nous avons assez de monde en attaque quand il est sur le terrain », explique-t-il. « (le spacing), ce n’est pas si important pour être compétitif. Ce n’est pas aussi important que le caractère ou le talent naturel. C’est un athlète talentueux, il sent le jeu et c’est un gars dur qui s’inquiète du bien de l’équipe. »
Depuis son arrivée dans la ligue, MKG est souvent raillé pour son tir incertain et surtout sa mécanique assez étrange. Mais il apporte dans d’autres compartiments du jeu, ce qui satisfait le staff des Hornets. Steve Clifford pourrait très bien céder à la mode actuel en installant Nicolas Batum au poste 3 pour faire entrer dans le cinq de départ un Malik Monk ou un Jeremy Lamb, plus adroits. Mais il préfère rester fidèle à Kidd-Gilchrist et ses qualités fondamentales à l’équipe.« C’est facile de regarder un gars qui n’est pas un shooteur et dire qu’il ne correspond pas à la NBA actuelle. Mais si tu ne peux pas défendre sur ton gars dans cette ligue - et je parle d’être trop petit, pas assez physique, ne pas vouloir faire d’effort - il vaut mieux être à 28 ou 29 points par match. Sinon, c’est difficile pour ton équipe de gagner », souligne-t-il.
Dans la ligue, le poste 3 est souvent dominé par des grandes stars offensives. L’apport défensif de Kidd-Gilchrist n’est pas négligeable. Par contre, Clifford va tout de même devoir trouver des relais en attaque au duo Walker-Batum, trop souvent esseulé la saison dernière.