"On me demande souvent si l'avènement du small ball fait qu'aujourd'hui la ligue est faite pour les arrières. Mais si vous ne vous concentrez que sur les shooteurs, vous manquez l'essentiel. Steph Curry et Klay Thompson sont spéciaux, mais ce n'est pas la norme. Le plus important à retenir de cette arrivée du small ball, c'est que ça a libéré les big men de leurs tâches traditionnelles. Ils ne sont plus obligés de rester dans la peinture comme à mon époque".
"Le small ball ne va pas faire disparaître les big men. Il va simplement éliminer notre vieille conception des postes sur le terrain. Beaucoup aiment comparer les époques, mais il n'est pas impossible que les intérieurs d'aujourd'hui soient les plus polyvalents qui ont jamais existé."Lors de ses premiers mois aux Etats-Unis, Hakeem Olajuon avait du mal à se plier aux consignes propres aux big men. Il se voyait comme un arrière dans un corps de pivot et a petit à petit développé des armes lui permettant d'assouvir ses besoins de liberté avec le succès que l'on connait. Mais qu'aurait donné la légende des Houston Rockets dans la NBA d'aujourd'hui ?
"Parfois, j'aimerais être encore en activité aujourd'hui. Je ne voulais pas avoir de poste fixe déjà à l'époque, je me prenais pour un arrière et je ne savais pas ce que l'on attendait d'un pivot traditionnel. Ce serait amusant de voir comment je m'en sortirais".Vu le niveau d'Olajuwon à son apogée et les caractéristiques de son jeu, il y a fort à parier qu'il s'en sortirait plus qu'honorablement en 2016...