"C'est un dialogue constant par rapport au fait de devenir plus agressif", explique le GM à ESPN. "C'est quelque chose dont l'on débat et discute. J.B. Bickerstaff prend toujours la dernière décision pour savoir si nous l'utilisons ou pas."Si le "Hack-A-Shaq" a l'aval du staff de la franchise texane, les joueurs se montrent beaucoup plus réticents envers cette stratégie qui pourrit complètement le rythme d'un match :
"Est-ce que j'en suis fan ? Non pas vraiment," rapporte Trevor Ariza. "Mais si cela correspond à notre plan de jeu, alors il faut le faire." "C'était épuisant", ajoute James Harden. "On ne pouvait pas faire les stops que nous voulions, on ne trouvait pas le rythme en attaque."Stan Van Gundy, le coach des Pistons, était impuissant face à cette parodie de basketball. Après la rencontre, il avait beaucoup de choses à dire sur le "Hack-A-Shaq":
"Adam Silver et la Ligue ont décidé que c'est la façon dont ils veulent que le jeu se joue. Ils veulent que les gens regardent ça. Tant que les fans accepteront de regarder ça, ils vont continuer de cette façon. À un moment donné, les fans diront stop et arrêteront de payer pour regarder ça et vont changer de chaîne. Ce n'est pas encore le cas, quand cela arrivera la Ligue fera des changements."Espérons que l'utilisation du "Hack-A-Shaq" ne devienne pas de plus en plus fréquente... à condition que les joueurs se mettent à rentrer leurs lancers francs.