Les Grizzlies, rois du trashtalk et bouillants quand ça chauffe

Ils ont beau être jeunes et inexpérimentés, les Memphis Grizzlies ne vont reculer devant rien ni personne. Une équipe de bonhommes.

Les Grizzlies, rois du trashtalk et bouillants quand ça chauffe
Julius Randle voulait faire le malin. Provoquer. Parler. Embrouille. C’est lui qui a regardé la fin du match – et la défaite de ses New York Knicks – depuis le vestiaire. Les arbitres l’ont éjecté après plusieurs accrochages avec Desmond Bane. Les Memphis Grizzlies auraient pu baisser les yeux ou péter les plombs. Mais non. Cette équipe se nourrit de cette tension, qu’elle transforme en énergie et en motivation.
« Personne ne court chez nous », insiste Ja Morant. « On ne recule devant aucune embrouille. On va faire savoir à tout le monde que l’on est là : on joue dur. Ça ne vous plait pas ? Oh, well. »
Les joueurs du Tennessee n’ont peur d’aucun adversaire. Aussi bien sur le plan basket que sur des aspects plus… physiques. Si ça chambre, ça chambre. Si ça pousse, ça pousse. Et si ça doit aller plus loin, ils seront là aussi.
« Vous savez comment on joue. Avec énergie et intensité. On adore ça, ça nous fait kiffer. Donc si vous voulez jouer à ça avec nous, pas de problème. Ce n’est jamais personnel. Je m’en fous de savoir qui est le gars en face », explique Jaren Jackson Jr.
En adoptant ce style très particulier, les Grizzlies se sont créé une identité. Ils rejoignent la tradition « grit and grid » de la franchise tout en y donnant une touche moderne. Et ça marche. CQFR : Anthony Davis réveille les Lakers, Brooklyn coule